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Interview : Mamadou DIALLO, Zy'va fête ses 15 ans !
Karim Omarjee : Quelles sont les principales missions de « Zyva » ?
Mamadou Diallo : Depuis sa création, en 1994, l’association fait de l’accompagnement social, éducatif et culturel, avec pour principale mission de favoriser l’accès à la scolarité, la réussite scolaire, les pratiques culturelles,… pour permettre à des familles de s’insérer dans la société.
K.O : Vous avez des exemples concrets ?
Education-Réactions : Les Désobéïsseurs
Quel est votre point de vue sur le mouvement des désobéïsseurs ?
Aurélie Fillipeti : J’ai de la sympathie pour les mouvements de désobéissance civile, pour cette forme de résistance passive. L’un des principes c’est quand même qu’il y ai une certaine autonomie dans la pédagogie, que chacun choisissent sa méthode pour justement faire passer le programme scolaire qui est le même pour tout le monde. Il y a une marge de manœuvre à préserver pour les professeurs au risque de les nier en tant qu’individu.
Education-Réaction: ECHEC SCOLAIRE
Quelles solutions proposez- vous pour faire baisser l’échec scolaire ?
Jean Marc Ayrault : Plus l’enfant est en difficulté plus il faut l’aider mais il faut que ça se passe dans le cadre d’un contrat avec la famille. Je pense que l’éducation nationale doit être tellement engagé que ça doit se passé dans un contrat avec les collectivités locales, les mairies en particulier ou avec le département pour les collèges. Il n’y a que comme ça que ça peut marcher.
Education Réactions: LYCEE : 1990 / 2009 qu’est-ce qui a changé?
Nadjib SELLALI : Les revendications que vous portiez à l’époque (qui ont amené le gouvernement à débloquer 4,5 milliards pour l’aménagement des établissements ZEP) n’ont finalement pas abouti au regard de la situation dans laquelle se trouve les établissements scolaires de banlieue.
Quel bilan en tirez-vous ?
INTERVIEW : Vincent Cespedes. « En banlieue, l’école sert à naturaliser l’échec »
V.M : Diriez-vous comme certains observateurs que l'école est malade?
V.C : Oui, l’école est malade parce qu’elle est complètement inadaptée à son public et parce qu’elle est incapable de relever les défis de demain.
C’est d’abord une maladie d’adaptation à un public qui s’est massifié, depuis 30-40 ans, avec une population qui n’est plus celle d’avant : « de bons petits écoliers modèles ».