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Education
Faut-il aimer l’éducation populaire ?
« Ne me libère pas, je m'en charge » scandait un slogan de Mai 68. C’est toute la démarche de l’éducation populaire et c’est ce que propose de rappeler un ouvrage paru en octobre dernier. Treize contributeurs, acteurs de l’éducation populaire, déclinent en dix chapitres dix aspects, possibilités, conceptions de cette théorie héritée de grands mouvements sociaux et politiques, actuellement en passe de tomber dans les oubliettes.
Les ZEP demandent plus d'égalité pour réussir plus !
Une réduction, même légère, de la taille des classes aurait des effets bénéfiques conséquentes sur la réussite des élèves en ZEP. C'est ce qu'en 2006, Thomas Piketty, directeur d'études à l'EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), a mis en évidence dans une étude1 qui a été sciemment mise au pilon par Gilles de Robien, alors Ministre de l’Education nationale.
Le flou artistique du financement des associations
Le Conseil Général ne nous finance plus depuis trois ans. Nous ne savons pas pourquoi. Si j'avais une réponse claire, ça serait acceptable, mais je n'en ai aucune idée. Ils financent moins les associations de Nanterre de tout façon. Je préfère rester humble là-dessus, nous avons sans doute notre part de responsabilité. Mais les critères d'attribution ne sont pas très clairs.
Education prioritaire : une violence institutionnelle
On parle de violence en ZEP, mais la vraie violence, c'est la violence institutionnelle ! Les moyens se réduisent de plus en plus chaque année. Aujourd'hui, on demande à un enseignant de choisir pour qui ce sera rentable. Avec la politique de ne plus remplacer qu’un fonctionnaire sur deux, le volant d'heures de professeurs supplémentaires alloué aux établissements classés en ZEP diminue chaque année. Alors que ces heures sont essentielles ! Elles nous servent à travailler sur des choses annexes, à raccrocher les élèves.
Les Profs : les nouveaux couteaux suisses de la République
Dolpi : Afin d'établir ENFIN une égalité de traitement entre les établissements en ZEP et les autres, la Fédération Nationale des Maisons des Potes propose 30% de profs en plus dans les ZEP, ce qui réduira entre autres le nombre d'élèves par classe. Madame Nacera Senaïci, vous, vous êtes professeure depuis 10 ans en lycée pro, quel est selon vous le principal avantage dont vous jouissez ?
L’aide à la parentalité : un enjeu pour lutter contre l’échec scolaire ?
La famille est le premier lieu de transmission, de socialisation et de construction de repères pour l’enfant. Les parents sont donc irremplaçables et ce, malgré les difficultés rencontrées par certains. Il est donc de plus en plus urgent de reconnaître et valoriser -voire revaloriser- la compétence des parents par rapport aux apprentissages et à l’institution scolaire.
Entretien « Entre les murs »
Votre première impression à la sortie du film ?
Lucas : C’est une classe de collège comme il doit y en avoir. C’est assez proche de la réalité, moi-même j’étais dans un collège en 6e où ça pouvait déborder un peu, mais pas autant, nous n’étions qu’une simple classe de sixième. J’imagine donc très bien le réalisme de certaines scènes. Mais ça reste un film, donc ce n’est pas totalement la réalité.