Education-Réaction: ECHEC SCOLAIRE
Quelles solutions proposez- vous pour faire baisser l’échec scolaire ?
Jean Marc Ayrault : Plus l’enfant est en difficulté plus il faut l’aider mais il faut que ça se passe dans le cadre d’un contrat avec la famille. Je pense que l’éducation nationale doit être tellement engagé que ça doit se passé dans un contrat avec les collectivités locales, les mairies en particulier ou avec le département pour les collèges. Il n’y a que comme ça que ça peut marcher.
Jean Christophe Cambadelis : Je suis très favorable à une avancée vers une individualisation des parcours scolaires. Je trouve ça fou que l’on puisse penser qu’un être humain a le même rythme de développement que la moyenne à un âge déterminé. Je prends toujours l’exemple du philosophe Bachelard qui a produit à la fin de sa vie. Où moi qui étais un mauvais élève en primaire et en secondaire, j’étais en plus dyslexique et ça ne m’a pas empêché de terminer mon doctorat de sociologie politique brillamment. Parce qu’à partir de 18 ans j’ai eu un « tilt », je me suis engagé politiquement et en plus je faisais des études alors qu’avant ça m’ennuyais. Donc le rythme de développement de l’individu n’est pas le même, il faut un moment donné suivre ….notre système est trop rigide !
Damien Flament : Nous nous demandons plus de moyen financier et humain. Je suis assistant d’éducation par ailleurs dans un collège et je vois les conséquences des choix qui ont été fait par exemple en 2002 avec le retrait du statu de surveillant (M.I.S.E). Ce profil d’encadrant était une vrai aide pédagogique pour l’élève. Aujourd’hui la pédagogie est mise de côté au profit de solutions moins couteuses et plus précaires…ça vous donne un peu le niveau de préoccupation concernant l’Education dans notre pays…
-La Rochelle-
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