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Immigration
Slimane Tirera : Promouvoir l’égalité, comme en 1983
Je me suis engagé à faire la marche pour l’Égalité de 2013 pour aller à la rencontre des associatifs et du terrain. Tout cela en vue de voir un peu ce qui se passe sur le terrain. L’heure est grave, parce qu’en fait, il n’y a pas eu de transmission de la marche de 83 contre le racisme et pour l’égalité.
Anne Fraquet : se mobiliser une fois de plus
Pour les jeunes, c’est vrai que cette problématique est un peu particulière, parce qu’on a toujours vécu dans une France métissée où on allait dans la même école, où les gens avaient, pour nous, par essence, les mêmes droits, parce qu’on se ressemblait, parce que nous n’avons pas forcément vécu ce qu’ont vécu nos aînés, où ils ont dû, comme il y a 30 ans, se lever pour faire des marches contre le racisme, pour mener des batailles contre des événements racistes qu’il y avait dans la société
François Auguste : «Menons ensemble le combat»
Le fait qu’il n’y ait pas de droit de vote des étrangers en France est un archaïsme total. On prend souvent l’Europe comme exemple ou certains pays européens comme exemple en matière économique et sociale. Souvent, d’ailleurs, ce n’est pas pour tirer vers le haut, mais c’est pour tirer vers le bas. Et là, comme par hasard, l’Europe n’est pas un exemple.
Akli Mellouli : Le mépris du renvoi vers le communautarisme
Il n’y a pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, de vote communautaire. Les gens ne voteront pas pour Mohamed, parce qu’il s’appelle Mohamed. Ça s’appelle du mépris. Ça veut dire qu’on pourrait penser que certains ne voteraient pas en fonction de valeurs. Les gens votent en fonction de valeurs et d’ailleurs, je peux le déplorer, mais quand je vois certains -entre guillemets- issus de l’immigration se retrouver au Front National, ça me désole.
Hongrie : Les migrants ne sont pas les bienvenus
Déjà près de 20 éminentes organisations des droits de l’homme hongrois, des mouvements populaires et des groupes militants ont décidé de protester ensemble contre les plans du gouvernement mettant en place une barrière sur la frontière avec la Serbie et resserrant les règles d’asile en Hongrie.
Marie-Christine Vergiat : Où est la libre circulation ?
Si on remonte un peu en arrière, on voit que dans les années 1990, il y a eu beaucoup d’espoir. Les associations qui travaillaient sur les questions d’immigration, après l’adoption du traité de Maastricht, ont beaucoup cru qu’on allait crée un espace de justice et de liberté à l’intérieur de l’union européenne et que les politiques migratoires allaient avancer.