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Immigration
Régularisation des sans papiers : pourquoi légiférer ?
Pour replacer les choses dans leur contexte, il conviendra de rappeler qu’avoir un titre de séjour n’est pas avoir la nationalité française. Et ce rappel semble très important au vu des confusions faites ces dernières années. Le dit titre permet de séjourner en France, pas d’en devenir citoyen.
Prise d'otage des travailleurs sans papiers
“Jusqu’ici tout va bien...”- Nous pouvions, à travers ce geste, supposer qu’un élan vers une avancée de leur situation pouvait être effective après 8 mois de luttes éprouvantes... Le hic c’est que la préfecture ne reconnaît pas cette lettre du ministère. Devait-on y voir là l’un des symptômes de la “guéguerre” sous entendue qui confrontait Brice Hortefeux (Ministre de l’intérieur sous Fillon2) et Eric Besson (Ministre de l’Immigration et de l’identité nationale à la même époque) au milieu de laquelle les travailleurs sans papiers furent pris en otage?
Travailleurs sans-papiers : en marche vers une régularisation ?
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter votre pays d’origine ?
J’ai fui mon pays, la Mauritanie, en raison de conflits qui existaient entre les différentes ethnies depuis l’indépendance. En effet, je fais partie de la minorité ethnique, les Négro-Mauritaniens, celle qui ne possède ni droits ni liberté et qui vit dans des conditions misérables. Depuis les massacres de 1990, la situation s’est tellement dégradée qu’en 2001 j’ai décidé de venir en France alors que j’avais seulement 25 ans.
Richesses de l’Immigration et de la Diversité à Narbonne
Née d’un groupe de femmes souhaitant changer le regard porté sur l’immigration et lutter contre les préjugés, l’objectif de cette initiative est de valoriser l’immigration comme une richesse qui irrigue la société française. Pendant 4 ans, cette manifestation est restée confidentielle mais, grâce au soutien de la nouvelle municipalité, ce mois de mai est devenu, depuis 2 ans, un temps fort à Narbonne. Le sens de cette action est plus que jamais d’actualité au moment où le débat sur l’identité nationale pollue l’espace public, divise et stigmatise.
Occupation de la Cité de l'Immgration : Des papiers maintenant !
Au quarantième jour de leur occupation de la Cité de l'Immigration, les travailleurs grévistes sans papiers commencent à récolter les fruits de leur mobilisation. Mais sur un millier de dossiers envoyés aux préfectures, seulement 400 d’entre eux ont reçu un récépissé qui leur permettra de circuler et travailler pendant trois mois puis de prétendre à un titre de séjour d'un an. Militants et grévistes s'attèlent à constituer les dossiers de demande de régularisation pour clore enfin la première grève d'intérimaires en France.
la carte bleue européenne
Avant d’expliquer que la Carte Bleue Européenne, à l’image de sa grande sœur américaine (la fameuse « Green Card »), permet à son titulaire de résider et de travailler sur le territoire d’un Etat membre… il faut revenir au mois de mars 2000. Cette année-là, le Conseil Européen de Lisbonne a fixé comme objectif pour la Communauté Européenne de devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ». Oui madame, rien que ça.
Sondage favorable aux travailleurs sans-papiers
Selon une enquête IFOP, parue dans L'Humanité du lundi 30 novembre 2009, 64% des Français se prononcent pour des régularisations "au cas par cas" des salariés sans-papiers. Alors que plusieurs milliers de salariés immigrés, en situation irrégulière, sont actuellement mobilisés, 24% des personnes interrogées se prononcent pour une régularisation "de l'ensemble de ces salariés", tandis que 12% se disent opposés à toute régularisation.
Interview : Gaëlle Duplantier, « Il faudrait davantage de souplesse dans l’application des critères…. »
Anny Balta : Qu’entend-on par la notion de regroupement familial ?
Gaëlle Duplantier : C’est une procédure qui permet à un ressortissant étranger résidant en France, depuis au moins dix-huit mois et possédant un titre de validité d’au moins un an, à être rejoint par sa famille restée dans le pays d’origine. Le conjoint doit être âgé d’au moins dix-huit ans et les enfants, quant à eux, doivent être mineurs.
Les Roms payent cher leur droit à vivre libre
Pour mémoire, jusqu’au début du 20ème siècle, ces populations à la peau sombre, aux tenues colorées, et aux voitures bourrées de bagages étaient appréciés pour leurs savoirs : traitement de fer et de métaux, nouvelles expériences, vannerie, dressage, connaissances médicinales, chirurgie dentaire et autres...
Mais plus les pays d’Europe de l’Ouest se sont modernisés, moins les gens du voyage ont trouvé leur place.