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Jeudi, 1 Février, 2018
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UNIVERSITÉS EUROPÉENNES 2021 : INTERVENTION DE ROBIN MÉDARD INGHILTERRA

Vendredi, 29 Octobre, 2021
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Dans son intervention sur la thématique « Le recours au droit contre les discriminations raciales dans l’emploi », Robin Médard Inghilterra, docteur en droit et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles va poser la problématique en ces termes : « Pourquoi existe-t-il peu de recours et à fortiori de condamnations pour des discriminations fondées sur des raisons raciales ou d’origine ethnique devant les juridictions du droit social et pénal ? »

 

Il explique que c’est une question complexe, et qu’il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer ce faible contentieux puisque le format est relativement limité. Cependant il va essayer d’insister particulièrement sur le rôle de deux facteurs qui à son sens expliquent  ce faible contentieux des juridictions sociales. Mais, il insiste d’abord sur un constat connu, si on s’attache aux enquêtes relatives aux perceptions de la discrimination raciale, le comportement évidemment fréquent dans le domaine de l’emploi en 2020, le troisième baromètre, dans le cadre de cette étude de discrimination dans  l’emploi réalisée par le défenseur de droit, 43% des français expliquent avoir été témoin de  discriminations fondées sur l’origine ethnique dans le cadre de l’emploi.

Toujours en 2020 une même étude non plus au niveau des témoins, mais au niveau des victimes, 21% des personnes qui expliquaient avoir subi une discrimination disaient que cette discrimination était fondée sur le motif de l’origine ethnique.

 

Et un troisième exemple de discrimination, 38% des personnes perçues comme noirs et 33% perçues comme non blanches, généralement qui considèrent avoir des propos et des comportements racistes dans le domaine de l’emploi. La séquence des comportements discriminatoires est évidemment non contestée, elle est bien établie, elle est documentée, et elle ne fait pas débat. La question est de savoir pourquoi, malgré cette fréquence, on a aussi peu de décisions de recours devant les juridictions de droit social.

 

Pour l’explication, il se concentre sur deux facteurs :

 

1.    Le premier facteur important qui peut l’expliquer, il lui semble, c’est l’absence des représailles. C’est-à-dire lorsque la relation d’emploi et la relation contractuelle contre la victime et l’auteur de la discrimination parvenue, parce que, par  exemple la discrimination, elle ne va pas se manifester en licenciement mais plutôt par un blocage de l’avancement de carrière, par une placardisation. Evidemment il y a un risque à contester cette discrimination subie. Le risque c’est de perdre son emploi en étant, en plus licencié précisément parce qu’on a dénoncé une discrimination et c’est d’ailleurs ce que démontrent plusieurs études comme celle du défenseur du droit qui nous montre que parmi les personnes qui ont subi une discrimination, et qui n’ont rien dit et qui n’ont rien fait, 68 % d’entre elles expliquent leur inaction par la crainte des représailles de la part des auteurs de la discrimination. Donc le constat ici est valable pour l’ensemble des motifs qui n’est pas spécifique à la discrimination raciale. Et il y a une exception seulement dans les motifs qu’il va évoquer plus tard. Simplement, évidemment pour cela il s’applique aux discrimination fondées sur la prétendue race. Essayer de s’en saisir pour voir comment il est possible de dynamiser ce contentieux. En tout cas essayer de répondre à ce phénomène. Et il pose la question de savoir ce qui peut être fait en réaction : Si on regarde le contentieux, le nombre de juridictions rendues par le droit social, on se rend compte qu’il y a un motif qui s’en sort beaucoup mieux que les autres, qui est beaucoup plus

saisi, qui est beaucoup plus contesté devant le conseil des prud’hommes. Ce motif est celui des activités syndicales. Et pourquoi ce motif de la discrimination fondée sur des activités syndicales est davantage prisée aux contentieux. Une des principales explications, c’est que les délégués syndicaux, les personnes susceptibles de  subir les discriminations sur leurs activités  syndicales vont bénéficier d’un statut particulier, ce qu’on appelle le statut de salarié protégé. C’est-à-dire que ces personnes-là ne peuvent pas être sanctionnées ou licenciées sans l’avis du comité de l’entreprise et sans l’avis conforme, c’est-à-dire l’autorisation explicite de l’inspecteur du travail qui doit vérifier que la sanction et les motifs de licenciement  vis-à-vis de ces personnes est bien fondée.

 

C’est avant tout un moyen de sécuriser leurs activités syndicales dans l’entreprise, mais c’est aussi un moyen de protéger leur droit  d’agir en justice. Par ce qu’on peut vérifier par ce filtre, par l’inspecteur de travail que la sanction aux licenciements ne vient pas répondre à une contestation en justice d’un comportement de l’employeur. Puisqu’il y a ce filtre de l’inspecteur du travail, puisque les personnes ne peuvent pas être sanctionnées ou licenciées simplement selon le bon vouloir de l’employeur. Cette crainte des représailles, le poids qu’elle a, l’effet dissuasif qu’elle a est atténué. Donc ceci est une possible, si on veut dynamiser le rose devant les juridictions sociales pour les salariés victimes de discriminations raciales cette fois, et bien cette possibilité ce serait de défendre le statut de salarié protégé à toutes les personnes qui dont leur relation contractuel, et qui entendent contester devant les juridictions de discriminations subies. Cette personne qui conteste les discriminations pourrait être sanctionnée ou licenciée, cela ne neutralise pascomplètement le pouvoir de l’employeur, parce que tout simplement il y aurait le filtre de l’inspecteur du travail notamment et du comité de l’entreprise plus accessoirement qui permettrait de vérifier que la sanction n’est pas liée à la contestation de la justice. L’idée étant encore une fois de sécuriser le droit d’agir en justice, qui en l’état est complètement une théorie et illusoire à l'absence d’une telle protection.

 

Il croit que cela serait donc un premier moyen mais qui serait même assez efficace pour essayer de dynamiser le contentieux.

 

2.    Deuxième facteur explicatif du faible nombre de recours devant les juridictions sociales évoquées, c’est dire que les syndicats agissent beaucoup moins pour ce motif, notamment si on pousse un peu loin, les syndicats agissent presque exclusivement majoritairement lorsqu’il s’agit des activités syndicales. Ce que l’auditoire sait sans doute, mais les syndicats ont la possibilité de pouvoir agir à la place d’un salarié contre son employeur pour discrimination. Il rappelle que le salarié est dans une relation de subordination vis-à-vis de son employeur. C’est ce qu’on appelle une action de substitution. Alors le mécanisme, mais qui n’est pas important pour les détails de l’article, mais par l’article n 64 -2 du code pénal du code de travail. Et cet article est efficace pour dynamiser le contentieux à la moindre raison. La première raison est que cela protège le salarié. Il met le salarié dans une relation de subordination vis-à-vis de l’employeur. Le fait que ce soit le syndicat qui vienne à la place du salarié permet dans une certaine mesure de créer une forme de bouclier et donc d’atténuer aussi la crainte des représailles parce qu’il y a une organisation syndicale qui est censée être dans un rapport de force beaucoup plus équilibré avec l’employeur qui se saisit du contentieux. Raison pour laquelle c’est un moyen de protection. En plus de la protection en représailles, c’est un moyen d’accompagnement du salarié. Il rappelle qu’il s’agit de l’amener une action en justice en matière de discrimination. Un contentieux qui est complexe et les personnes ne savent pas quoi faire précisément, si on reprend cette même étude du défenseur de droit, et qu’on regarde les raisons pour lesquelles les personnes qui ont subi une discrimination n’agissaient pas,

le deuxième facteur est le fait que les personnes ne savaient pas quoi faire.  Et là aussi  l’accompagnement du syndicat, éventuellement l’expertise qu’il veut fournir, est un élément efficace pour dynamiser le contentieux.

 

Les actions de substitution sont des outils relativement utiles et efficaces. Mais alors lorsque l’on regarde pour quel motif les syndicats exercent une action en substitution et bien on se rend compte, dans le contrat, qu'elles agissent essentiellement ou substantiellement lorsqu’il s’agit ….

 

Alors pour le démontrer, il a examiné  une quarantaine d'affaires qui ont donné lieu à une ou plusieurs décisions de publication entre 2001 et 2020 dans laquelle il y a des condamnations de substitution de la part d’un syndicat comme la CGT. Alors si on regarde la répartition, c’est est cela qui l’intéresse. C'est-à-dire les motifs de discriminations dans lesquelles pour lesquelles des contentieux  où il y avait eu une action de substitution, il observe la chose suivante. La quasi-totalité des actions des syndicats concernent à 80% les motifs des activités syndicales et 3% seulement, cependant il signale que les chiffres doivent être  relativisés, il y a une quarantaine de décisions, en gros dans une seul décision parmi celles qu’il a examiné, il s’agissait d’origine ethnique. Ce constat, il n’est évidemment pas exhaustif, il  n’a pas examiné les décisions, néanmoins cela reste extrêmement représentatif. Il croit, et cela démontre l’action des syndicats, qu’elle est  concentrée autour d’un motif au détriment des autres et la race ne vient que loin derrière après l’âge, le sexe et surtout du contentieux concernant les activités syndicales.

 

Alors que peut-on faire ici en réaction ? Ce n’est pas une modification législative ou un problème d’extension du statut du salarié protégé. Là, c’est vraiment aux acteurs et aux syndicats de se saisir de la question et cela dépend de leur stratégie.

Neuf jeunes nazillons condamnés pour les incendies des Kebab d’Auxerre

Mercredi, 16 Mai, 2012
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La Cour d’assises d’Auxerre vient de rendre le 15 mai 2012 son jugement contre le commando du groupuscule « Ordre national » qui avait entre le 21 mai 2004 et le 22 mai 2005 commis des attentats racistes au cocktail Molotov et des ratonnades à Auxerre et dans les environs.

La Cour d’assises d’Auxerre vient de rendre le 15 mai 2012 son jugement contre le commando du groupuscule « Ordre national » qui avait entre le 21 mai 2004 et le 2

Régularisation des travailleurs sans papiers : le combat continu !

Vendredi, 17 Juin, 2016
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Sissoko Anzoumane porte-parole du collectif des sans-papiers 75 s’exprime sur la régularisation par le travail des étrangers. Les démarches pour obtenir un titre de séjour sont  encore très longues et difficiles en France  mettant souvent  les sans-papier dans une situation de précarité extrême.

Pendant  les années 60  les étrangers  venaient avec une carte d’identité de leur pays et pouvaient travailler sans carte de séjour. Tout à changer en 1974 avec l’apparition du système de titre de séjour. Dans les années 1996 le mouvement des sans-papiers est né. Il fallait à cette époque attendre l’examen de son dossier de régularisation pendant très longtemps pour avoir une réponse. Entre 1996 et 1998 la gauche a émis l’idée d’obliger la présence de 10 ans sur le territoire français pour demander la naturalisation car il y avait beaucoup de demande.

Vers une solution plus juste

Vendredi, 17 Juin, 2016
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Laurent Grandguillaume député de la Côte-d'Or soutient l’amendement de la Maison des Potes qui vise à rendre obligatoire l’anonymisation des demandes de logement social en France afin de garantir l’égalité des citoyens.

Sur la question de l’anonymisation il y a les effets de tribune, la posture morale et l’action. Lorsque Cécile Duflot était ministre elle a enterré le sujet, il faut donc revenir à la charge et pouvoir déposer un amendement en obtenant le soutien d’autres parlementaires. Il faut trouver des points d’appuis pour le défendre, le porter et le faire adopter car c’est une question importante qui permettra de lutter contre les injustes. C’est important mais ce n’est pas suffisant car l’anonymisation n’aboutira pas à lui seul à un système mécanique sans injustice.

 

La Fondation Abbé Pierre favorable à l'anonymisation des demandes d’HLM

Vendredi, 17 Juin, 2016
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La Fondation Abbé Pierre a fait de la lutte contre  le mal logement un de ses combats principaux. Manuel Domergue fait partie de cette association, il défend la proposition d’anonymisation des demandes d’HLM afin de lutter contre les discriminations qui sont encore très présentes en France.

L’anonymisation des demandes d’HLM mérite une implication de long terme comme le fait la Maison des Potes et la fondation Abbé Pierre. Elle est fondamentale si l’on veut lutter contre la crise des logements, si l’on veut trouver des solutions dignes pour les 3.8 millions de personnes qui sont mal logé .Evidement on doit construire des logements mais la solution la plus simple à mettre en œuvre  c’est l’anonymisation.

L’anonymisation des demandes HLM c’est possible !

Vendredi, 17 Juin, 2016
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L’ancienne élue d'Aubervilliers Soumia Zahir qui était en charge des politiques du logement raconte la mise en place de l’anonymisation des demandes HLM effectuée dans sa ville à partir de 2008.

Un des engagements de la campagne municipale d’Aubervilliers était plus de transparence dans l’accès au logement social .La mettre en place n’était pas si simple pour de nombreuses raisons politiques, administratives et technique mais lorsqu’il y a un peu de volonté politique cela est possible.

Michel SOKOLOFF (FN) condamnée pour injure à caractère raciste !

Mardi, 14 Juin, 2016
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 « J’aime la guenon, pas Taubira ».

Le vendredi 18 juillet 2014, Michel Sokoloff (FN) avait affiché à sa fenêtre un panneau rédigé à la main sur lequel apparaissaient les inscriptions « J’aime la guenon, pas Taubira ». Ces inscriptions étaient inscrites en trois couleurs : bleu, blanc, rouge avec un drapeau de la France dessiné dans un angle de l’écriteau.

SNCF : La lutte pour l’égalité des cheminots marocains

Lundi, 1 Février, 2016
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D’un racisme légalisé à un racisme institutionnalisé ou  de l’histoire d’un rapport ambigu entre la SNCF et les populations minoritaires.


Ils sont presque 900, ou peut-être un millier. Comme dans la célèbre chanson de Ferrat, « ils veulent simplement ne plus vivre à genoux ». Des dizaines d’autres les rejoignent tous les jours. Tous concernés par le même bout de papier, une simple annexe, la fameuse « A1 ». Celle qui prévoit leur statut particulier, leur mise à l’écart des autres.

Affaire Tieboyou : le bailleur HLM LOGIREP poursuivi pour fichage ethnique et discrimination

Samedi, 30 Avril, 2016
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Le bailleur social social LOGIREP passait en jugement le 2 mai 2014 devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre, dans le cadre de l’affaire Tieboyou (sur laquelle nous revenions dans notre numéro 141/142 en mars dernier). L’agence a été condamnée à une amende de 20 000 € d’amende pour fichage ethnique. Retour sur une bataille victorieuse menée par la Maison des Potes, symbole d’espoir pour chaque victime de discriminations.


L’affaire commence en juillet 2005. Salarié de la RATP, Frédéric Tieboyou vit alors avec sa mère dans un appartement du 20e arrondissement. Souhaitant changer de logement, il reçoit de son employeur une notification officielle le désignant comme attributaire d’un appartement de 3 pièces à Nanterre appartenant à la société LOGIREP, qui gère 25 000 logements en Ile-de-France.