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Logement dans le Grand Londres : The choice is yours!
Comment les autorités ont-elles réussi à imposer la transparence aux bailleurs sociaux dans le «Grand Londres» ? En mettant en place un système d’attribution, importé de Delft aux Pays-Bas, dès l’an 2000, le Choice-Based Lettings.
Dans le Grand Londres, il n’est désormais plus utile de remplir un dossier et d’attendre patiemment que celui-ci évolue au gré de variations totalement incontrôlables dans la pile posée sur le coin du bureau d’un
agent administratif.
Jacques Salvator, maire d’Aubervilliers : L’anonymat empêche la gentrification
Julien Vanhée et Slimane Tirera : Pouvezvous nous faire un état des lieux du logement social à Aubervilliers ?
Soumia Zahir : Depuis 2008, l’état du logement social n’est pas pire que dans d’autres villes c’est-à-dire 4300 demandeurs de logement dans la ville avec des attributions sur le propre contingent de la ville (200 par an) dans un premier temps. Dans un second temps, nous avons des constructions (nouveau projet en cours) de logements sociaux et d’autres types de logements.
Transparence des attributions : Rennes sur le devant de la scène
Les dispositifs d'accès au logement social mis en place à Rennes Métropole ont été définis par la conférence intercommunale du logement (CIL). Ce dispositif a été mis en place à la suite de la loi contre l’exclusion de 1998.
La ville de Rennes mène une politique de logement transparente et égalitaire, dans la mesure où elle a mis en place des cadres, méthodes et outils pour traiter la demande, attribuer le logement utilisant un système de cotation.
Anonymisation, Mode d’emploi - Lyon expérimente
L’anonymisation des demandes de logements : qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une procédure d’attribution des logements sociaux basée sur des critères objectifs et matériels, adoptés par les autorités étatiques. Ces critères objectifs sont essentiellement les revenus, le nombre de personnes composant le foyer et l’ancienneté du dossier. Cette volonté de conserver l’anonymat, est la triste conclusion d’un constat que l’égalité pour l’accès au logement n’est pas effective en France.
Fatimata Ndiaye et Zitouna Idir: deux testeuses de République
A la recherche d’un logement privé, Fatimata NDIAYE, jeune salariée parisienne, a contacté par téléphone une propriétaire ayant un appartement à louer. Avant d’émettre une certaine remarque sur la consonance du nom de son interlocutrice, la propriétaire lui a indiqué que l’appartement était libre.
Peu de temps après, Madame NDIAYE prend à nouveau contact avec cette propriétaire afin d’obtenir davantage d’informations sur l’appartement. Cette dernière lui rétorque alors que le local n’est plus disponible.
Hamou et Kouame : avec et sans testing, la justice condamne !
Poursuivie en justice, la gérante de l’agence avait indiqué qu’elle ne faisait qu’obéir aux consignes du propriétaire. Cette tentative de justification n’a pas fait mouche, ni auprès du parquet ni auprès du juge, qui ont reconnu l’existence d’une discrimination raciale à la location.
Ainsi, en mars 2003, chacun des discriminateurs a été condamné à une amende de 3.000 euros et au paiement de la somme de 1.000 euros à Malika Hamou au titre des dommages et intérêts, en plus des frais d’avocats.
Sud Location : « P.E. » = pas d’étranger
Certains propriétaires ont ainsi clairement spécifié à l’agence SUD LOCATION refuser de louer leur bien à des « étrangers ». Dans ce cas, en sage cocontractante obéissante, l’agence faisait apparaitre sur les fiches techniques des appartements la mention « PE » : « Pas d’Etranger ». Une telle mention impliquait alors l’exclusion à la location des personnes « étrangères », ainsi que des français d’origine étrangère.