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Hamou et Kouame : avec et sans testing, la justice condamne !
Poursuivie en justice, la gérante de l’agence avait indiqué qu’elle ne faisait qu’obéir aux consignes du propriétaire. Cette tentative de justification n’a pas fait mouche, ni auprès du parquet ni auprès du juge, qui ont reconnu l’existence d’une discrimination raciale à la location.
Ainsi, en mars 2003, chacun des discriminateurs a été condamné à une amende de 3.000 euros et au paiement de la somme de 1.000 euros à Malika Hamou au titre des dommages et intérêts, en plus des frais d’avocats.
Chez Alvimmo : «pas de noirs, pas d’arabes, pas de japs» !
Cette stratégie a été soigneusement mise en place par le responsable. Pour masquer toute considération raciste de l’éviction de ces candidatures, ce dernier demandait à sa salariée d’invoquer le refus par l’assurance d’accepter le dossier.
Si toutefois le client se révélait « insistant », elle avait pour ordre de renvoyer le dossier vers le directeur, qui inventait alors toute raison technique pouvant soi-disant justifier le refus de location. Etait par exemple évoquée l’indisponibilité du logement.
France Habitation : Les codes aggravés de la discrimination
Boualem Benabdelmoumene, victime de son patronyme
En 2002, un salarié français, via le 1% de son entreprise Sécuritas obtient un bon de visite pour un appartement de France Habitation à Bagneux. Il faisait savoir qu’il l’accepte. C’est alors que la directrice d’agence déclare «C’est impossible avec son nom, que Boualem Benabdelmoumene obtienne cet appartement, dans cet immeuble on ne peut pas y mettre d’étranger.»
Cap d’Agde : le racisme mis à nu
Sur ordre d'agences immobilières et d’hôtels, la responsable de la centrale de réservation de l’office du tourisme du Cap d’Agde donnait à ses employés une liste de 8 agences de la ville refusant catégoriquement de prendre les réservations des touristes aux « noms à consonance maghrébine ». Ces personnes sont alors dirigées vers d’autres agences immobilières « moins exigeantes ».