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Instrumentalisé par la mairie !
Emmanuel, directeur d’une structure dans la région parisienne, près de Chibre-sur-Saône, n’a pas le moral au beau fixe. « La ville ne donne que ce qu'elle estime nécessaire pour le fonctionnement d'une structure. Ils ne refusent pas de subvention, ils disent : « Ton projet n'est pas argumenté », même pour des projets qui fonctionnent depuis des années. Et on te donne 1 000 là où on te donnait 10 000. Ces gens sont inexpérimentés.
Saint-Etienne : une Maison des Potes construite par un autodidacte
« A la base, ma formation, c'est la comptabilité ». Mais très vite, Hamza se tourne vers l'animation, il veut toucher à tout ce qui tourne autour de l'aspect éducatif. Il veut lutter contre tout phénomène de ghetthoïsation. Pour ça, il enchaîne les BAFA et les autres formations qui mènent à la direction de centre d'animation.
Amiens : Du hasard à l'action
« Une simple ballade au mois de septembre » comme elle dit, a changé sa vie. « C'était lors de la Journée des Associations à Compiègne ». Isabelle Hochard tombe par hasard sur une pétition : « 30 000 expulsions, c'est la honte! ». Elle la signe et... on la rappelle. Cette ancienne amienoise, émigrée dans l'Oise, doit revenir sur ses terres d'origine. Mission : y monter un comité régional. Elle a 23 ans.
Le flou artistique du financement des associations
Le Conseil Général ne nous finance plus depuis trois ans. Nous ne savons pas pourquoi. Si j'avais une réponse claire, ça serait acceptable, mais je n'en ai aucune idée. Ils financent moins les associations de Nanterre de tout façon. Je préfère rester humble là-dessus, nous avons sans doute notre part de responsabilité. Mais les critères d'attribution ne sont pas très clairs.
POUR UN JEU SOLIDAIRE PUBLIQUE ?
Aux Etats-Unis, la loterie de Californie, la California State Lottery reverse 1/3 de ses gains à l'éducation publique. Et oui, depuis octobre 1985, cela permet d'éviter d'imposer des taxes supplémentaires. Schwarzy, le gouverneur conservateur de l'Etat le plus riche des USA, a renforcé cette idée le 8 avril 2010, en modifiant la "loi sur les loteries" afin d'augmenter la part remis à l'école. 50% pour les gagnants, 13% pour l'administratif, et 37% (plus d'1/3) pour l'éducation publique. Cet état d'esprit est commun à une dizaine d'états Américains.
Créer du lien
Il est de plus en plus difficile de construire des projets en banlieue et de les mener terme. Je le mesure d'autant mieux que j'ai été des deux côtés de la barrière en tant que bénéficiaire de l'éducation populaire et maintenant en tant que meneur d'actions pour les jeunes. Je pense pourtant qu'on n'est pas plus bêtes que la génération d'avant. Il y a des questions se poser, et il doit y avoir des raisons multiples et variées.
Savoir Togo : association pour l’avenir
Partir visiter un pays, découvrir une nouvelle culture tout en se rendant utile c’est possible. « Savoir Togo » est une association qui permet aux européens de venir aider à l’éducation des jeunes togolais. L’éducation, mais pas seulement, la santé, l’écologie, autant de causes importantes à défendre dans ce pays laissé à l’abandon…
Interview : Mamadou DIALLO, Zy'va fête ses 15 ans !
Karim Omarjee : Quelles sont les principales missions de « Zyva » ?
Mamadou Diallo : Depuis sa création, en 1994, l’association fait de l’accompagnement social, éducatif et culturel, avec pour principale mission de favoriser l’accès à la scolarité, la réussite scolaire, les pratiques culturelles,… pour permettre à des familles de s’insérer dans la société.
K.O : Vous avez des exemples concrets ?