Medina Kone »
Medina Kone
20 ans après la Création des Maisons des potes, où en est la jeunesse des quartiers ?
Que d’émotions!
Médina Koné:
Je suis un peu émue, parce que j’ai connu la Fédération dans les années 90. J’étais une simple militante associa- tive, puis j’ai vu l’association grandir. Vingt ans, ce n’est pas rien. Chaque année était une victoire ; chaque année, c’était un pas, une lutte. Vous allez voir que beaucoup de choses ont été faites et qu’il reste encore beaucoup de combats à mener pour les années à venir.
Les garçons aussi tombent enceinte !
Après avoir testé les messages alarmants pour toucher les jeunes, place aux spots décalés dans lesquels de jeunes hommes se retrouvent dans des situations d’habitude réservées... aux femmes. Dans l’un d’eux par exemple, le téléspectateur est témoin d’une scène ahurissante dans laquelle un jeune homme se retrouve les jambes en l’air, sur une table d’accouchement. Il grimace, souffle et a l’air de sérieusement souffrir. Il est supposé accoucher! À ses côtés, son grand frère lui tend la main pour le soutenir.
Les agents de polices qui refusent d’enregistrer les plaintes sont hors la loi !
S’engager dans un testing de night club n’est pas une mince affaire : il faut s’organiser en groupes ethniques et vestimentaires, affronter l’implacable vigil ou physionomiste, digérer les raisons abominables justifiant l’« apartheid » dans l’accès aux loisirs, ne pas se faire démasquer, veiller tard et enfin faire les démarches légales qui permettent de valider un testing.
Intreview croisée « Testing Hervé Bedou, Abdoulaye Marega, Monsieur Cissé »
Médina Koné : Comment avez-vous subi la discrimination ?
Hervé Bedou : J’ai répondu par téléphone à une annonce parue dans le Parisien. La société Arès cherchait des agents de sécurité pour l’aéroport de Roissy Charles de Gaulles. L’entretien téléphonique a tourné au vinaigre lorsque la recruteuse m’a dit qu’une carte d’électeur (induisant la nationalité française ndlr) était obligatoire pour avoir le poste. »
Emplois fermés : ils ont dit....
Gérard Ascieri, Président de la Fédération Syndicale Unitaire :
« Il n’y a pas de raison de limiter, aux ressortissants de l’espace économique européen, l’accès aux emplois d’enseignants. Le résultat est qu’un certain nombre de collègues sont condamnés à la précarité… ça ne changerait rien à la République et aux règles de la République de faire changer tout ça ».
Jean Claude Mailly, Secrétaire Général de Force Ouvrière :