Dossier » Décolonisation »
Décolonisation
Interview Tiken Jah Fakoly
Nous, qui connaissons un peu ces pages d’histoire, nous pouvons dire que l’indépendance a été arrachée à l’occident et Sékou Touré en est un exemple. Lorsque ce leader politique a réclamé l’indépendance de la Guinée, il s’agissait bien d’une indépendance politique et économique et ça, la France ne l’a pas digérée.
Indépendance Africaine ?
Mes parents étaient engagés dans la lutte des indépendances au Mali, mais ils se sont vite aperçus qu’il n’y avait pas de souveraineté nationale. Ils avaient conscience qu’avec la proclamation des indépendances, nous aurions la capacité de nous prendre en charge nous même, même s’il fallait continuer à faire appel à l’aide internationale.
Mamadou Thioye : Entre livres et rencontres
Ce combattant militant vivait dans mon village, à Dyoun en Mauritanie, il a connu le colonisateur de prés dans sa représentation puisqu’il a fait la seconde guerre mondiale et c’est d’ailleurs de là qu’il a pris conscience qu’il fallait se battre pour l’indépendance de l’Afrique ; lui qui s’est battu pour libérer la France occupée. Même si ma rencontre avec cet homme ne m’a pas principalement influencé dans mes choix de vie militante, je ne peux nier le fait qu’il y a tout de même contribué.
Valdiodio Ndiaye
Personnage mythique pour les sénégalais et héros de la décolonisation, il a été l'un des acteurs fars dans la lutte contre l'impérialisme et l'injustice en Afrique de l'ouest.
C'était l'un des dirigeants du Bloc Démocratique Sénégalais (BDS), premier parti politique sénégalais, aussi l'un des premiers juristes africains et a participé à la rédaction de la constitution sénégalaise. Il se distingue de ses paires à l'époque par le rôle qu'il a tenu pour que le Sénégal, qui était une colonie française depuis 1895, obtienne son l'indépendance.
Marie Roger Biloa: Une Afrique doit renaître de ses cendres
“Mon père, Germain Tsalla Mekongo, a été l’une des figures de l’indépendance, il a été ministre de finances dans le premier gouvernement camerounais au lendemain de l’indépendance sous Ahidjo (qui fut placé à la présidence du Cameroun par l'État sans légitimité). Il était issu d’un mouvement d’opposition modéré et non pas radical, sinon il n’aurait pu accéder au pouvoir.