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Doudou Masta : Un héraut* très discret
Mémoire d’éléphant ? « Mieux vaut savoir ce que l’on était, et ce que l’on est, pour savoir ce que l’on va devenir. » D’hier à demain, Doudou Masta fait partie de ces créatifs qui savent faire de leur présent, un cadeau éternel. Voilà un combattant qui a su construire un chemin où la qualité et la persévérance sont devenues ses marques de fabrique. Mais au milieu de cette jungle médiatique, comment s’engage-t-on dans le domaine culturel ?
Télévision : « Monsieur Différences » n’est pas Monsieur Miracle
La mission de « Monsieur Différences » du groupe France Télévisions ? « Réunir les différences à l’antenne ». Il y a deux écoles. La méthode anglaise consiste à montrer les différences… à minuit. L’autre est de dire qu’il n’y a pas de différences. Olivier Harland a opté pour : « les noyer dans les programmes ». Mais est-ce du bluff, du vent, de l’esbroufe ? Dans quelle mesure peut-on réellement parler d’évolution positive ?
Les Premiers Dynamiseurs
« On a pu apporter notre contribution au projet ». Camille Keita et Mfamara Sané ont fait bien plus que ça. Au cours de leur mission au sein de la Fédération des Maisons des potes, ces étudiants au sourire lumineux ont été les premiers dynamiseurs de l’Action SOS Stage. « Motiver les lycéens, leur redonner confiance, les conseiller… » voilà ce qu’ils ont fait 6 mois durant, au lycée Pierre-Mendès France de Villiers-le-Bel (95).
De Nouveaux lycées, De nouveaux Horizons
C’est bientôt l’avalanche ! Le nombre de lycées qui bénéficient de l’Action SOS Stage grandit. Essentiellement dans la région parisienne, mais pas seulement. Après Pierre-Mendès France de Villiers-le-Bel, le lycée pilote (voir page 8), puis le lycée Jules Verne de Sartrouville (voir page 9), c’est au tour de trois autres lycées de venir grossir le rang des pionniers (voir carte en-dessous). « L’Année zéro » a déjà commencé pour le lycée Nicolas Ledoux de Pavillons-Sous-Bois (spécialisé en construction, entretien du patrimoine, menuiserie…).
Villiers-le-bel : Parole de proviseur
« J’aime pas être dépendante d’un téléphone, c’est pour ça que vous me voyez courir partout ! » Madame Pailhé comme un « chef d’entreprise mais qui n’a pas d’objectif productif », use de son énergie dans tous les couloirs. La nouvelle proviseure adjoint du lycée pro de Villiers-le-Bel (menuiserie, métallurgie, installation sanitaire et thermique…), entretient le lien entre ses élèves et l’outil crée par la Fédération Nationale des Maisons des Potes.
Les Arbres, les Femmes et mes larmes se souviendront de toi, Wangari
Gandhi avait une fille, et elle s’appelait Wangari Muta Maathai. Mandela avait une sœur, et elle s’appelait Wangari Muta Maathai. Et si j’étais l’émancipation des femmes, le développement durable, et l’écologie politique, alors tu serais ma mère et tu t’appellerais… Wangari Muta Maathai.
L’institutionnalisation a-t-elle sauvé le Planning Familial ?
Un bulletin trimestriel du Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF), publié en 1961 évoquait clairement l’adversaire : « l’ignorance des familles et des couples au regard de la procréation ». Ce genre de combat est comme tous les autres combats humanistes : il se gagne dans le mouvement. En avançant. Sans jamais s’arrêter. Un peu comme dans la citation célèbre : « la révolution, c’est comme une bicyclette, quand elle n’avance pas, elle tombe ».
Dormir dehors à rêve ouvert
Est-il plus simple de venir en aide aux autres quand on a l’Abbé Pierre comme soutien ? Voilà la question que je me suis posé. Je voulais savoir s’il était plus simple de se faire entendre quand on appartenait à une des composantes de la galaxie créée par l’Abbé Pierre. C’est-à-dire, puisqu’on serait symboliquement protégé par le parapluie made in Abbé Pierre, alors on pourrait affronter les injustices du monde et parvenir à les régler sans encombre. En fait, c’est tout le contraire. La réponse est ailleurs parce qu’ici ce n’est pas la bonne question.