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Espagne : un pas en arrière après les régularisations
Les candidats à cette régularisation devaient être recensés dans une municipalité espagnole 6 mois avant celle-ci, disposer d’un contrat de travail d’une durée supérieure à 6 mois et ne pas avoir de casier judiciaire ni en Espagne ni dans le pays d’origine afin d’obtenir un permis de travail.
Espagne : Quid des régularisations ?
La dernière régularisation massive des sans-papiers vivants sur le sol espagnol a été réalisée en mai 2005. Plus de 700 000 demandes ont été déposées, Madrid, la Catalogne et Valence rassemblaient plus de 60 % de ces demandes. Les documents nécessaires pour recourir à la régularisation étaient conformes à la normale : un certificat de recensement qui démontrait qu’il ou elle vivait en Espagne avant août 2004, un contrat de travail et l’absence d’antécédents judiciaires.
Grèce : les migrants entre le marteau et l’enclume
Alors que la Grèce s’enfonce dans la crise et que les perspectives d’y vivre décemment s’éloignent de jour en jour, le flux d’immigrés ne tarit pas et vient grossir les rangs de précaires. Si le nombre élevé d’immigrés légaux et illégaux – estimés respectivement à 800 000 et 400 000 en 2011, bien que les estimations varient – peut interpeller dans un pays en crise, il doit être nuancé par le fait que très peu ont choisi de s’établir en Grèce. En 2011, la majorité des entrées en Europe se font par la Grèce.
Parcours d'un combattant sans papiers
En ce beau matin de 18 juin. Levé très tôt. Direction la préfecture. Ils sont nombreux comme moi, alignés comme du bétail, pour arracher un ticket, un ticket qui donnera lieu et place à un autre rendez-vous pour essayer de se faire sa place.
Des pensées, des pensées,
pour panser ce qui continue de saigner ?
Régularisation des sans papiers : pourquoi légiférer ?
Pour replacer les choses dans leur contexte, il conviendra de rappeler qu’avoir un titre de séjour n’est pas avoir la nationalité française. Et ce rappel semble très important au vu des confusions faites ces dernières années. Le dit titre permet de séjourner en France, pas d’en devenir citoyen.
Prise d'otage des travailleurs sans papiers
“Jusqu’ici tout va bien...”- Nous pouvions, à travers ce geste, supposer qu’un élan vers une avancée de leur situation pouvait être effective après 8 mois de luttes éprouvantes... Le hic c’est que la préfecture ne reconnaît pas cette lettre du ministère. Devait-on y voir là l’un des symptômes de la “guéguerre” sous entendue qui confrontait Brice Hortefeux (Ministre de l’intérieur sous Fillon2) et Eric Besson (Ministre de l’Immigration et de l’identité nationale à la même époque) au milieu de laquelle les travailleurs sans papiers furent pris en otage?
Travailleurs sans-papiers : en marche vers une régularisation ?
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter votre pays d’origine ?
J’ai fui mon pays, la Mauritanie, en raison de conflits qui existaient entre les différentes ethnies depuis l’indépendance. En effet, je fais partie de la minorité ethnique, les Négro-Mauritaniens, celle qui ne possède ni droits ni liberté et qui vit dans des conditions misérables. Depuis les massacres de 1990, la situation s’est tellement dégradée qu’en 2001 j’ai décidé de venir en France alors que j’avais seulement 25 ans.
Creil : Une élue, des jeunes et des sans-pap
Cette élue jeunesse depuis 2008 n'est pas très politique à l'origine. « C'est un ami qui m'a fait rencontrer le maire adjoint. » Marine Barbette est connue pour ça : « J'aime me battre pour mes idées. »A 25 ans, cette éducatrice, a été à la tête de l'association Section H pendant autre ans : danse hip-hop, slam, graff. Depuis l'élection, elle se consacre à fond à cette jeunesse qu'elle connait : « Il y a un gros potentiel à Creil » assure-t-elle, « on ne peut pas laisser ces jeunes sans rien ».