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Régularisation des travailleurs sans papiers : le combat continu !
Pendant les années 60 les étrangers venaient avec une carte d’identité de leur pays et pouvaient travailler sans carte de séjour. Tout à changer en 1974 avec l’apparition du système de titre de séjour. Dans les années 1996 le mouvement des sans-papiers est né. Il fallait à cette époque attendre l’examen de son dossier de régularisation pendant très longtemps pour avoir une réponse. Entre 1996 et 1998 la gauche a émis l’idée d’obliger la présence de 10 ans sur le territoire français pour demander la naturalisation car il y avait beaucoup de demande.
Espagne : un pas en arrière après les régularisations
Les candidats à cette régularisation devaient être recensés dans une municipalité espagnole 6 mois avant celle-ci, disposer d’un contrat de travail d’une durée supérieure à 6 mois et ne pas avoir de casier judiciaire ni en Espagne ni dans le pays d’origine afin d’obtenir un permis de travail.
Espagne : Quid des régularisations ?
La dernière régularisation massive des sans-papiers vivants sur le sol espagnol a été réalisée en mai 2005. Plus de 700 000 demandes ont été déposées, Madrid, la Catalogne et Valence rassemblaient plus de 60 % de ces demandes. Les documents nécessaires pour recourir à la régularisation étaient conformes à la normale : un certificat de recensement qui démontrait qu’il ou elle vivait en Espagne avant août 2004, un contrat de travail et l’absence d’antécédents judiciaires.
Coup de botte sur l’immigration
La loi Turco-Napolitano, qui porte le nom de l’actuel Président de la République, Napolitano (réélu pour sept ans en avril dernier, ndlr) a fusionné plusieurs textes législatifs dont la loi du 6 mars 1998 sur l'immigration et la condition de l'étranger. Intégrée au décret législatif numéro 286 du 25 juillet 1998, et connu sous le nom de « texte unique », cette loi prévoyait la programmation des flux d'entrée pour le travail, pendant de l'immigration clandestine.
Italie : des vagues de régularisation
L’Italie compte 3 millions d’étrangers sur une population globale de 60 millions. Parmi ceux-ci, 1,5 millions sont installés régulièrement depuis plus de 5 ans. Les immigrés entrés clandestinement ont fait l’objet de plusieurs vagues de régularisation. Ainsi tous les 5 ans, 200 000 travailleurs sans papiers sont régularisés (218 000 en 1990, 234 000 en 1996, 250 000 en 1999 et 700 000 par le gouvernement de Silvio Berlusconi durant les années 2000).
Militer pour les droits des étrangers à Privas
A Aubenas, l’équipe de SOS Racisme Ardèche mobilise les jeunes des cités HLM du quartier des Oliviers qui compte 1 380 habitants. Mais c’est à Privas qu’ils ont accueilli une étape du Tour de France de l’Egalité avec une coordination d’associations dont le MRAP et la LDH, autour du soutien aux travailleurs sans papiers.
Régulariser : la solution
La régulairsation des travailleurs sans papiers se trouve au coeur du combat anti-raciste. Les quartiers populiares ou sensibles, où vivent la majorité de ces travailleurs, doivent également être au centre des préoccupations. En interpelant les différents partis politiques lors de la campagne présidentielle, certains rétorquaient que notre champs d'action devait se limiter aux quartiers, éludant ainsi la question des sans papiers.
La régularisation italienne
En Italie, le degré de flux est l'acte juridique par lequel le gouvernement détermine chaque année le nombre d'étrangers qui peuvent entrer en Italie pour travailler. En théorie, les employeurs demandent à la préfecture d'employer un étranger résident à l'extérieur. Dans la pratique, la plupart des bénéficiaires sont les sans-papiers qui sont déjà dans le territoire italien et n'ont pas d'autres moyens de se régulariser que les flux.