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Politiciens et journalistes en visite au Zoo
Les journalistes, on ne les apprécie guère extra-muros. Certains se font insulter, frapper et cracher dessus. Ils sont taxés d’ennemis, d’indics. Comment en est-on arrivé là ?
Il existe un fossé entre le journaliste parisien et le jeune de cité. Ils ne viennent pas vraiment du même milieu social…
Malik Chibane : Cinéaste en banlieue
«La Tannina » est un restaurant associatif ouvert depuis plus d’un an. Mais il aura fallu 5 années pour voir le projet aboutir. « C’est l’idée des femmes qui, au bout d’un moment, aspiraient à faire autre chose que des ménages et de la garde d’enfants. Elles avaient envie de monter un projet à partir de ce qu’elles savaient faire : la cuisine », explique Hadjira, permanente de l’Association des Femmes des Francs Moissons (AFFM).
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de P. Poutou
Cette question pose aussi celle de la pluralité de la presse et des médias, puisque ceux-ci sont aujourd’hui entre les mains des capitalistes, plus ou moins gros. Mais on sait bien qu’il n’y a aucune pluralité, liberté d’expression dans le fond. Donc, cela voudrait dire qu’à un niveau local, c’est dans les quartiers, les banlieues mais ce serait à poser aussi partout.
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de N. Arthaud
Je suis convaincue que dans les quartiers il y a des centaines de Mozart, de Vivaldi, des Spielbergs, des Jamel Debbouze. Dans la mesure où ces quartiers sont relégués et n’ont pas accès à toutes ces ouvertures, on ne les voit pas émmerger. Ca fait partie du gâchis de la société actuelle. Oui, il faut trouver les moyens financiers. Là, sur la redevance, tout à l’heure sur le PMU. On ne pourra pas améliorer le sort des classes populaires si on ne se décide pas à prendre l’argent là où il est. Il est dans les poches d’une minorité capitaliste et d’une bourgeoisie innondée de milliards.
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de F. Bayrou
Les Français méritent une télévision plurielle, qui garantit la diversité des programmes et des opinions. Payer une redevance permet d’exiger une gestion respectueuse et cohérente de la télévision, une offre impartiale, dont la gestion doit être préservée de l’influence du pouvoir en place.
La nomination des présidents par le Président de la République est un processus malsain.
L’audiovisuel public, ce n’est ni une filiale du pouvoir ni la propriété de l’Etat. C’est le bien précieux de tous les Français, de toutes opinions, qui en assument le financement avec la redevance.
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de J-L Mélenchon
comme les ouvrier-e-s, les travailleur-eue-s immigré-e-s,
les femmes seules, les intérimaires etc. Or déformer la réalité projetée
permet d’empêcher de la penser et de vouloir la transformer.
Pour le FG, il faut libérer les médias des logiques financières et du diktat de l’audimat, afin de leur permettre d’accomplir leurs missions au service du pluralisme de l’information et de
la culture.