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Allemagne, quel droit à la nationalité ?
La loi de 1913 basait la nationalité allemande sur plusieurs critères, à savoir : l’appartenance au « peuple » allemand, l’appartenance linguistique, l’adhésion aux valeurs allemandes. Selon ce principe, toute personne ayant au moins un parent allemand pouvait acquérir la nationalité par la naissance, ceci indépendamment de son lieu de naissance.
En Espagne : préférence latino
Cependant, ils existent des exceptions déterminées. Les demandeurs d’asile politique doivent vivre en Espagne depuis au moins 5 ans pour obtenir la nationalité, quand seulement 2 ans sont nécessaires pour les natifs des pays latino-américains, d’Andorre, des Philippines, de la GuinéeÉquatoriale et du Portugal.
Des points pour être britanniques
Le système des points britanniques pas clairement défini et il reste flou car les critères exacts sont encore obscurs. Si l’argent apporté lors de l’installation, le parcours professionnel et le volontariat sont autant d’éléments qui permettent de gagner des points, d’autres critères peuvent causer leur perte. L’un des exemples le plus frappant est que les candidats qui se présentent pour la nationalité britannique peuvent être rayés de la liste s’ils font preuve de « mauvais comportements » tel que manifester.
Naturalisations
Une partie des immigrés est ainsi intégrée à la population nationale par des demandes de naturalisations dans différents pays d’Europe. Les critères d’acquisition de la nationalité varient selon les Etats et évoluent pour faciliter l’acquisition. En Italie, le 4 Août 2012, le nombre d’années exigées pour une naturalisation est passé de 10 à 5 ans. En Allemagne, ce n’est qu’à partir de 2000 que l’accès à la nationalité a été accordé aux enfants d’immigrés nés outre-Rhin.
Hongrie : la peur de l’autre
La Hongrie compte environ 10 millions d’habitants et s’est ouvert à l’immigration internationale à la faveur du changement systémique en 1989. Le 21 décembre 2007, la Hongrie a rejoint l’espace Schengen. Mais même s’il ya eu certains développements positifs dans les domaines de la rétention et de l’accès au marché du travail, la directive d’accueil n’a pas encore été entièrement transposée dans la législation nationale. En conséquence, de nombreuses dispositions actuelles du droit d’asile ne répondent pas encore aux normes minimales requises par la directive de l’UE.
Immigration et Europe
Ce phénomène de renouvellement de la population nationale n’est plus une spécifité française : pas à pas, tous les pays d’Europe sont devenus et deviennent des terres d’immigrations. Si l’exploitation des travailleurs immigrés sans-papiers reste la politique la plus partagée par une économie capitaliste fondée sur l’exploitation de l’homme par l’homme, des avancées sont pour autant à souligner, en Italie ou en Espagne, avec des vagues de régularisations massives.
Fanélie Carrey-Conte, députée de Paris : « Les batailles perdues d’avance sont celles qu’on ne mène pas »
L’engagement pour le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales doit nécessairement être concrétisé : c’est pour moi indispensable et non négociable.
On connait les principaux arguments et les enjeux :
- Un suffrage universel qui n’a pas été figé dans l’histoire de notre pays mais a au contraire connu de nombreuses évolutions (droit de vote des femmes, ouverture aux citoyens des pays membres de l’UE pour les élections locales…), et pour lequel une nouvelle étape s’avère aujourd’hui nécessaire.
Pour le droit de vote pour tous : La Tournée Radicale de Julie Hollard
Montpellier. Dans le sud de la France. Au milieu d’un auditoire très sérieux, une petite fille, avec d’immenses yeux, lève le doigt comme à l’école : « qu’est-ce que c’est qu’un étranger ? ». A la tribune, Julie Hollard, lui répond tendrement : « On est tous sur la même planète, personne est étranger ». Derrière cette tendresse, se cache une volonté « inconditionnelle », me dit-elle, de faire aboutir le droit de vote pour tous.
Suisse : les étrangers peuvent voter dans certains cantons
Dans certains cantons (la Suisse est une confédération de Cantons, ndlr), le droit de vote est accordé aux étrangers sur le plan communal et cantonal. La disposition constitutionnelle leur donne parfois même le droit d’éligibilité. Quatre cantons (États fédérés de la Confédération suisse) octroient aux étrangers le droit de vote et d’éligibilité au niveau communal. Il s’agit des cantons de Neuchâtel, de Fribourg, du Jura et du Vaud.