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Guerre d'Algérie
"Refus d'obéissance"
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Qui vous fera peut-être
Un peu grincer des dents
Je viens de recevoir
Un chargeur à balles réelles
Pour nettoyer les douars
Pour débusquer les fells
Monsieur le Président
Je vous rends mon fusil
Et mon chargeur aussi
Avec les balles dedans
On veut qu'j'aille pacifier
Mais on m'donne une pétoire
J'trouve ça contradictoire
Et j'préfère pas m'y fier
Monsieur le Président
J'suis pas un déserteur
S'il faut verser mon sang
Pour le journalisme fraternel : Le Prix Robert Barrat
Le Prix Albert-Londres récompense depuis 1933 le meilleur Grand Reporter de la presse écrite. C’est en dormant sur cette information et près du recueil d’articles Les Maquis de la Liberté que je me suis réveillé, étonné : le Prix Robert Barrat n’existe pas. Pourtant l’auteur de ce recueil d’articles sur la guerre d’indépendance algérienne mériterait qu’on l’érige en modèle. Mais quelle serait la condition principale pour obtenir cette récompense unique ?
Massacre de Sétif, l’amnésie française
« Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux », « Vive l’Algérie indépendante », « À bas le colonialisme », scandent les 10 000 manifestants, répondant à l’appel du Parti du peuple algérien (PPA), dont le chef Messali Hadj a été arrêté en 1939. Mais la contestation dérape lorsqu’un qu’un jeune homme de 26 ans, Bouzid Saâl, arbore le drapeau algérien. Il est abattu par un policier. C’est le premier martyr de Sétif. Des heurts éclatent entre Européens et manifestants, faisant 28 morts. Des membres du PPA sont interpellés.
Germaine Tillion, l’avocate des peuples d’Algérie
Germaine Tillion ressentait les souffrances du peuple algérien au plus profond d’elle-même et n’était pas indifférente au sort des détenus victimes d’injustice. Elle a ainsi sauvé 250 prisonniers de la peine de mort, évitant la torture à ceux qui en étaient menacés. « …Je n’ai pas choisi les gens à sauver : j’ai sauvé délibérément tous ceux que j’ai pu, Algériens et Français de toutes opinions. »
Dénoncer la torture
Guerre d'Algérie : les Justes contre la honte
En France, ce sont des trotskystes, des anciens résistants, des militants antiracistes, des socialistes dissidents, des chrégtiens de la mission de France, des communistes qui ont soutenu les partisans de Messali Hadj et Ferhat Abbas (les premiers artisans de l'émancipation du peuple algérien) puis les militant du Front de Libération Nationale. C'est au nom du combat contre le racisme et les discriminations qui étaient au coeur du système colonial, au nom de la défencse des droits de l'homme que ces Français ont soutenu les Algériens en lutt pour leur indépendance.