Samuel Thomas

Mais en lieu et place de la rencontre débat sur la lutte anti raciste dans le Poitou c'était France Inter qui s'est retrouvé à l'honneur.

Rendez-vous à la mairie

A la mairie, nous avons été reçus par le conseiller municipal en charge de la lutte contre les discriminations, Jamal Ouggourni, l’adjoint au maire chargé de la coopération décentralisée, Alassane Guissé et le collaborateur de Jamal Ouggourni, Baptiste Astrade

Jamal Ouggourni est aussi élu sur le quartier de Bellevue qui est un des quartiers les plus pauvres de France.

Etaient présentes les quatre jeunes filles, de l’association « Pour toutes » qui furent agressées par un ancien policier au sujet de leur religion, ainsi que d’autres militantes de cette association. Une représentante du MRAP était également présente. Celle-ci soulignait que les membres du MRAP en mesure de nous accueillir si on les prévenait plus tôt les années suivantes.

Sont également venus deux élues :

- Clare Hart, vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole

Le matin, les marcheurs ont fait une rencontre débat avec les lycéens et enseignants du lycée professionnel de Beaucaire dédiée à la lutte contre le racisme qui gangrène les esprits d'une ville tombée aux mains de l'extrême droite.

Une seconde rencontre débat s'est tenue en mairie avec l'adjointe au maire de Nice en charge de la lutte contre le racisme et les discriminations Maty Diouf.

Réunion

Une réunion avec le Forum Républicain suivait ce rassemblement.

Avec une présence à saluer des journalistes, un duplex au JT de 19h de France 3 Marseille et des articles attendus pour le lendemain dans la Marseillaise, l'Humanité et Destimed.

 Il avait publié un tweet en demandant que Kylian Mbappé soit mis en esclavage pour avoir manqué un but lors d'un match de l'équipe de France contre la Suisse le 28 juin 2021.

Le jeune twittos, pour avoir publié ce tweet sous le nom d'une autre personne, a aussi été condamné pour usurpation d'identité à une peine de 2000 euros d'amende avec sursis et devra verser 1 euro symbolique de dommage et intérêt à la Maison des potes et 1000 euros de "frais de justice". Idem en faveur de la LICRA et de SOS Racisme.

Lors du premier jour d'audience, le directeur de la rédaction du journal explique à la barre que cette humiliation, cette dégradation de Danièle Obono dans une BD fiction où elle était mise en esclavage, avait été décidé par le journal en juin 2020 pour répliquer ainsi aux mobilisations "Black Lives Matter" de mai 2020 après la mort de George Floyd.

La Maison des potes était seule présente partie civile aujourd'hui devant la cour d'appel de Paris, à la 14ème chambre pour recueillir la décision de la cour d'appel contre les 19 activistes de Génération identitaire, qui avait déployé le 29 mars 2019 une banderole sur le toit de la CAF de Bobigny indiquant "De l'argent pour les français, pas pour les étrangers".