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Un vaste sentiment d'injustice
Pote a pote : Les lycéens n’étaient pas descendus dans la rue depuis 1998. Qu’est-ce qui a motivé leur récent mouvement ?
Coralie Caron : Tout a commencé avec la suppression de classes de STT au lycée Michelet de Vanves. Puis c’est le lycée Michelet de Vanves. Puis c’est le lycée Dorian de Paris qui s’est mis en grève. Au début, tout se passe sur des questions de conditions d’études. Là-dessus, il y a la réforme Fillon. C’est ce qui a mis le feu aux poudres
Education : Zéro pointe
En vérité, depuis des années, les suppressions de postes de professeurs dans les établissements s’accumulent, laissant les effectifs par classe augmenter gravement. Tout cela, dans un objectif d’économies financières, sur le dos de l’avenir de la jeunesse. Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver des classes à près de 40 élèves. Des établissements refusent même des élèves (au lycée). «A la FIDL, on aide ceux-ci à trouver un lycée», nous confie Leila Boubekeur, secrétaire générale du syndicat lycéen.
Sécurité à l’école : une mascarade !
Pour la FIDL qui est engagée depuis des années aux côtés des lyceens victimes de ces violences, la solution repose surtout dans le renforcement du personnel educatif au sein des etablissements scolaires. Le ministère ne l’entend toujours pas de cette oreille et se contente de mesure spectaculaires et rondement mediatisées avec les brigades mobiles de securite. En avril dernier lors des états généraux, une équipe de technocrates avait déjà tout pensé.