Grenoble pour l'Égalité le 24 novembre 2021
En termes de participants de la Maison des Potes, il y avait Samuel Thomas, délégué général de la Fédération Nationale des Maisons des Potes, Clara Hodemon, juriste, Abdoulaye Dia, médiateur social, Redouane Alaouchiche, chargé de communication, Ibrahima Coulibaly, élève-avocat, Maya Ourari, élève-avocate et Romane Menacer, chargée de communication.
Concernant les participants hors Maison des Potes, il y avait Hélia Tel, présidente de l’association CASOMI (Comité d’Action Sociale des originaires d’Outre-Mer de l’Isère), Juanita Peronet, présidente de l’association CTNE (Comité Traite Négrière et Esclavage) et vice-présidente de l’association CASOMI, Djamel Wazizi, membre de KIAP et correspondant de la Maison des Potes de Grenoble, Yann, militant et membre de KIAP, Nora Wazizi, membre de KIAP et de la Maison des Potes, Herrick Mouafo, enseignant à l’Université Grenoble Alpes et chargé de programme pour Modus Operandi, Ali Djilali-Bouzina, membre de l’association AlterÉgaux Isère à Seyssins et président de la MJC Théâtre Prémol Grenoble et Maude Wadelec, élue LFI sur Grenoble et militante antiraciste.
La veille, la Maison des Potes faisait étape en visioconférence à Charvieu-Chavagneux et Tignieu, et une demande de renfort avait été formulée lors de cette visioconférence pour que les prochaines villes avoisinantes de Charvieu et Tignieu que nous allions visiter, comme Grenoble et Lyon, puissent soutenir Tignieu afin d’organiser la journée mondiale de lutte contre le racisme à Tignieu le 20 ou le 21 mars. L’événement se ferait sous forme de concert au sein du gymnase municipal de Tignieu.
Sur cette même période, la ville de Grenoble réalise un mois d’accès aux droits dont un forum des droits des jeunes qui aura lieu la même semaine que le 21 mars. C’est un événement qui va mobiliser beaucoup de jeunes et d’artistes. Un autre événement majeur aura normalement lieu le 26 mars au Palais des Sports de Grenoble avec de nombreuses associations et il est envisagé que la Maison des Potes y participe.
Il est proposé de contacter notamment Associa’Jeunes et d’autres associations de lutte contre les discriminations dans la ville et de monter avec eux un événement qui aurait lieu le 20 mars à KIAP. L’association AlterÉgaux est également favorable pour participer à ce mouvement à Tignieu. La salle de spectacle Summum à Grenoble est également envisagée pour la célébration du 20-21 mars.
L’idée générale qui ressort est que l’événement du 20-21 mars devrait effectivement se dérouler à Tignieu en présence des forces de Grenoble et de Lyon puisque Charvieu-Chavagneux est véritablement le fief d’Éric Zemmour et qu’il est plus urgent d’agir là-bas qu’à Grenoble, qui plus est puisqu’un événement majeur a lieu à Grenoble le 26 et auquel pourra participer la Maison des Potes car toutes les associations sont les bienvenues.
Il est évoqué qu’il faudrait également faire une demande auprès des associations grenobloises ou encore des MJC comme la MJC Desnos à Échirolles par exemple pour un prêt de minibus afin de transporter des militants de Grenoble sur le site de Tignieu pour le 20 mars. Le nom de Willy LAVASTRE de la Troupe BatukaVI ressort également car la structure pourrait prêter des minibus et également faire partie de l’événement.
L’ordre du jour du 20-21 mars à Tignieu serait une réunion publique entre intellectuels et militants des villes environnantes le matin ou l’après-midi suivie d’un concert en soirée afin d’attirer plutôt les jeunes. Il faudrait trouver une figure charismatique pour attirer les gens au débat. Le concert est prioritaire, le débat reste à discuter, car plusieurs pensent qu’un seul et même événement est mieux que deux événements séparés.
L’association KIAP doit réfléchir à des artistes, groupes engagés qui pourraient participer à l’événement.
Dans un autre registre, il est demandé si des associations telles que KIAP pourraient se porter volontaires pour réaliser des opérations de testings contre des discriminations à l’embauche ou au logement. Sinon, la Mission Locale pourrait aussi être mobilisée mais cela reste à voir lorsque la réunion avec les élus grenoblois aura lieu. L’association KIAP est favorable à cette idée, mais a besoin d’un certain budget pour réaliser cette action. Il est proposé que la Maison des Potes de Paris se rende au KIAP afin de dispenser une formation à tous les volontaires intéressés par la méthodologie du testing à vocation judiciaire, tout en sachant que la fédération a déjà des contacts d’avocats sur Grenoble qui seront d’accord pour faire bénévolement le travail d’écrire au procureur de la République pour s’assurer qu’il donne bien les consignes pour faire les enquêtes suite aux constats qui auront été réalisés à l’issue des testings. Des témoins de moralité peuvent être impliqués dans cette démarche. KIAP est d’accord pour mobiliser des associations à venir se former à la méthodologie du testing. Une date pour janvier doit être fixée.
La présidente de CASOMI explique que l’association ainsi que le CTNE organise à Échirolles des échanges avec des jeunes, des débats et des temps forts, notamment sur la période du mois de mai et notamment avec l’association AlterÉgaux Isère. Sont également réalisés des temps de sensibilisation dans les collèges. Un deuxième temps fort a également lieu en octobre avec notamment la MJC Robert Desnos et le collectif Agir pour la paix – Modus Operandi sur le thème des discriminations.
L’association AlterÉgaux envoyait fin novembre des intervenants dans les collèges et les lycées autour du sujet des migrants et de SOS Méditerranée avec des films et des projections. Des interventions sont notamment réalisées au lycée Thomas Edison de Grenoble ou encore au collège Marc Sangnier à Seyssins. Elle réalise également un temps fort annuel sur le sujet du handicap octroyé par l’association des commerçants de Grand’Place à Grenoble. L’association travaille beaucoup avec le domaine de l’artistique, la musique, le cirque, le sport, etc.
Il est dit qu’avec les réseaux des uns et des autres, il faudra faire en sorte d’introduire une demande au bon moment auprès de l’agglomération, ou bien des élus, d’une institution, etc. Il faut que l’on ait les moyens matériels suffisants grâce au réseau de chacun.
Concernant l’organisation de la journée mondiale de lutte contre le racisme le 21 mars, l’exemple du Festival des Cinémas d’Afrique organisé par Mon Ciné à Saint-Martin-d’Hères, où toutes les associations se réunissent autour d’une table et travaillent sur la question de la programmation, est pris. La directice de Mon Ciné Pascale PUIG laisse chaque soir une association accompagner un film et faire fonctionner son réseau au sein de sa structure.
Les radios News FM et Radio RKS apparaissent également comme des relais d’information importants car engagées sur les questions de discrimination et qui invitent souvent des jeunes.
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