Procès pour injure raciste contre Valeurs actuelles de Danièle Obono soutenue par la Maison des potes
Le président de la Maison des Potes, Samuel Thomas, avait réclamé, au nom de la Maison des Potes, lors de son intervention en tant que partie civile, que la sanction soit plus sévère qu'en première instance, pour qu'elle soit plus proportionnée à la gravité du délit raciste commis par Valeurs actuelles et plus dissuasive, compte tenu de la puissance financière et des recettes du journal d'extrême droite augmentées par la publication d'articles racistes qui génèrent un buzz médiatique et boostent les ventes. Il s'est dit satisfait d'avoir été entendu par le procureur de la République, qui a multiplié par 6 les sanctions réclamées par le parquet en première instance.
Après les réquisitions du procureur, les avocats de la Maison des Potes, Jérôme Karsenti et Slim Ben Achour, ont admirablement plaidé sur la gravité des humiliations racistes commises contre Danièle Obono et sur l'enjeu d'une réparation financière lourde du préjudice subi par la Maison des Potes, au nom des centaines de milliers de personnes blessées par la publication de ces injures racistes à l'encontre de Danièle Obono.
La cour d'appel rendra sa décision le 10 novembre 2022.
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