« Notre ambition, c’est d’être le plus efficace possible sur le recrutement des jeunes des quartiers »

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Mardi, 30 Juin, 2009
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Gilles Vermot Desroches est directeur du développement durable, chargé des questions sociales et environnementales, pour Schneider Electric. Sa mission : être l’interface entre le monde extérieur et celui de l’entreprise pour les appréhender différemment. Rencontre avec un homme qui milite pour une politique volontariste en d’engagement social et environnemental.

Quels sont les outils mis en place, par Schneider Electric, pour contribuer à cette politique volontariste ?

Dès 2002, Schneider Electric s’est dotée d’un document de référence sur le Principe de Responsabilité qui commence ainsi : « Chaque salarié de l’entreprise peut exprimer ses diversités culturelles et manager sans discrimination. ». Cette obligation de respecter ces Principes de Responsabilité est faite mention dans le contrat de travail de chaque nouveau salarié de l’entreprise, c’est notre outil de politique globale. 
Très vite nous avons missionné l’Observatoire de la Diversité pour évaluer nos pratiques, en terme de recrutement au sein de l’entreprise, par le biais d’ « auto-testing ». Cette évaluation nous a aidé à comprendre comment volontairement mais surtout  involontairement, à cause des stéréotypes, on limitait l’application de notre ambition d’être une entreprise très inclusive dans des démarches qui n’étaient pas les meilleures. Il ne s’agit pas là de dire seulement de belles phrases sur l’intérêt d’être une entreprise qui s’enrichit des différences et d’expliquer ô combien une entreprise a intérêt à ressembler à la société dans laquelle elle opère. Pour nous, il n’y a pas une diversité sur laquelle il faut mettre tous nos efforts. C’est vrai, autant sur la question des femmes dans l’entreprise et plus particulièrement dans le management, celle des handicapés et de notre capacité à leur permettre de travailler, que celle de l’emploi des jeunes de quartiers.
 
Justement sur la question des jeunes des quartiers, pouvez-vous nous en dire plus ?
 
L’un de nos engagements historiques, chez Schneider Electric, c’est la promotion de l’alternance. C’est un outil, souvent offert à des jeunes de quartier, qui utilisent un ensemble de contrats par alternance pour acquérir, progressivement, un niveau de compétences intéressant, à un moment de leur vie où ils ont besoin à la fois d’être rémunéré et d’acquérir des compétences.
Schneider Electric a également mis en place un réseau d’entreprises, d’associations « Cent chances, Cent emplois » qui travaillent ensemble, à l’insertion durable, des jeunes dans l’emploi. L’originalité de ce réseau, c’est le tutorat pris en charge par les associations et plus particulièrement par les missions locales qui tous les 15 jours proposent aux entreprises, membres du réseau, des profils de jeunes prêts à rentrer dans le monde du travail.  Aujourd’hui ce réseau compte 100 entreprises qui, grâce aux tissus associatifs, participent à l’accompagnement des jeunes vers l’emploi. Notre ambition, c’est d’être le plus efficace possible sur le recrutement des jeunes des quartiers. Le Plan Espoir Banlieue, que nous avons signé, nous permet d’avoir un outil de mesure, en opposition à un autre type de mesure, puisque pour nous, il s’agit de travailler sur la mesure géographique. En 2008, Schneider Electric a recruté 10% d’habitants issus des quartiers. Notre objectif : doubler ce pourcentage dans les deux ans qui viennent.

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