Jugement confirmé en France !
Ce nouveau procès a eu lieu parce que les sociétés ADECCO et l’OREAL avaient refusé de se soumettre au premier arrêt de la cour d’appel de Paris de juillet 2007. Ils avaient saisi la cour de cassation qui avait confirmé la condamnation pénale mais accepté de faire rejuger l’affaire concernant la constitution de partie civile de SOS racisme. Ce montant de 30 000 € même s’il constitue la plus importante réparation obtenue par une organisation antiraciste en France est bien ridicule au regard des moyens dépensés par ces entreprises pour réparer la mauvaise publicité de cette affaire. Souvenons-nous notamment de L’Oréal qui a dû acheter pour plusieurs dizaines de milliers d’euros des pages de publicité vantant les mérites de son « amour de la diversité » dans de nombreux quotidiens français au lendemain de sa condamnation...
De son côté, la société AJILON, filiale d’ADECCO vient aussi d’être condamnée aux prud’hommes à verser 20 000 € de réparation à Christine CASSAN qui avait été licenciée pour avoir refusé d’obéir aux critères « BBR » de la société GARNIER. ADECCO vient d’annoncer dans le magazine Capital, qu’il allait dépenser 100 000 € pour faire réaliser un nouvel « audit discrimination » par ISM Corum par la méthode du testing afin de se montrer exemplaire. On peut dire qu’en France, finalement, être condamné pour discriminations, ça peut finir par coûter très cher ! A bon entendeur...
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