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Ouvrir les emplois fermés, c’est possible !
En 1997, la RATP s’est formalisé une politique de l’entreprise, avec deux volets, celui du service aux voyageurs, et celui d’une entreprise de transport. Il y a beaucoup d’implication, ainsi qu’une politique complémentaire de gestion des ressources humaines, qui est tournée vers l’insertion, l’accès à l’emploi et la possibilité d’accomplir de vrais projets professionnels. Nous avons donc sensiblement modifié la façon de recruter qui était alors directement inspirée de la fonction publique.
Une ouverture plus forte sur le monde extérieur
Pourtant, si le secteur public généralisait ce principe, il pourrait lancer une dynamique vers le privé, notamment du côté des métiers régis par des Ordres aux conventions qui rappellent volontiers les privilèges d’avant 1789 (Ordre des médecins et des notaires par exemple).En France, plus de 6 millions d’emplois sont fermés aux étrangers, suite à des mesures prises pour bon nombre depuis plusieurs dizaines d’années.
Une ouverture plus forte sur le monde extérieur
Pourtant, si le secteur public généralisait ce principe, il pourrait lancer une dynamique vers le privé, notamment du côté des métiers régis par des Ordres aux conventions qui rappellent volontiers les privilèges d’avant 1789 (Ordre des médecins et des notaires par exemple).En France, plus de 6 millions d’emplois sont fermés aux étrangers, suite à des mesures prises pour bon nombre depuis plusieurs dizaines d’années.
Interview de Mme Theophile, Directrice générale adjointe de la RATP
La RATP fait figure de précurseur en matière de levée de conditions de nationalité. Comment l’expliquez-vous ?
Dès 1997, notre préoccupation majeure a été de recruter des personnes qui ressemblent à nos voyageurs. Nous avions également à l’époque certaines difficultés sur des postes très pointus où nous ne pouvions pas embaucher certaines personnes à cause de cette clause.
Quel bilan dressez-vous six ans plus tard ?