Gladys Diandoki »
Gladys Diandoki
« Sans l’association, je ne sais pas où je serais »
Arrivée en France avec son mari en 2004, ils obtiennent tout deux des titres de séjour. Il a l’autorisation de travailler, pas elle. HP n’a que le statut de « visiteur.» Après un an de renouvellement, elle cherche à comprendre pourquoi travailler lui est interdit. « Ma requête m’a menée jusqu’au médiateur de la république, qui m’a appris, à ma grande surprise, que j’aurais rédigé une lettre de résignation avant notre départ » indique t-elle. HP cherche et finit par trouver cette lettre qu’elle n’a jamais vue et encore moins signée.
Femmes étrangères victimes, une voie sans issue ?
Certaines discriminations seraient-elles plus acceptables que d’autres ? Les femmes étrangères victimes de violence vivent deux sortes de discrimination : une liée au simple fait d’être née femme (violence conjugale, excision, mariages forcés,...) et une autre inhérente à la législation française. Étonnamment, cette dernière privilégie souvent leurs situations administratives au détriment de leurs droits et de leur condition de victime.
Risque d’expulsion
Être femme au XXIe siècle
Être une bonne mère « indigne ». Pour Élisabeth Badinter l’idéo- logie naturaliste gagne du terrain. Dans leur ligne de mire : la chimie, qui se matérialise sous de multiples formes : pilule, couches jetables, petits pots ou encore lait en poudre. Pour les féminismes naturalistes, l’allaitement est au cœur de la relation mère-enfant. « Allaiter aide à être une bonne mère » indique Claude Didierjean, ex-présidente de la Leche League (LLL), association pour le soutien à l’allaitement maternel.