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Profanation du Cimetière juif de Carpentras en 1990
En 1989, Jean-Claude Gos fait visiter le cimetière juif à un ami d'enfance, Olivier Fimbry.
Le lieu est pour ce militant du PNFE (Parti national français et européen) un symbole de l'emprise des juifs sur la région. Les deux hommes se quittent en se promettant d'y faire un jour un «coup d'éclat».
L'année suivante, aux alentours du 30 avril 1990, date anniversaire de la mort d'Adolf Hitler, ils décident, pour célébrer l'événement, d'attaquer le cimetière et d'y déterrer un cadavre juif.
A Strasbourg, 3 cimetières juifs et musulmans de Cronenbourg, Robertsau et la Meinau victimes de profanation
Les dégradations, sur 90 tombes au total, ont eu lieu entre janvier et septembre 2010. Les stèles ont été renversés, des croix gammées ont été dessinées et l’inscription de « Juden Raus » (les Juifs dehors) figurait sur les tombes.
La tombe d’un enfant de 18 mois a également été profanée.
Cimetière de Herrlisheim : Un militant FN profane des tombes
Le 30 avril 2004, l’indignation est à son comble et pour cause, ce sont cent vingt sept tombes profanées qui sont découvertes au cimetière juif de Herrlisheim avec croix gammées et inscriptions antisémites. L’indignation est générale, la colère aussi. La classe politique condamne unanimement ces actes. Sept mois d’enquête ont été nécessaires pour identifier les coupables : Emmanuel Rist, 37 ans, considéré comme la «tête pensante» du groupe néonazi, Laurent Boulanger, 27 ans, Laurent Peterschmitt, 28 ans.