Pote à Pote n°47, Novembre 1999
Ils
étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, ces combattants
venus des colonies. L'Etat français leur réservait un sort à part,
une pension exagérément petite comparée à celles des
ressortissants français. Une discrimination d'Etat, tout comme celle
des emplois fermés.
Ils
sont près de six cents dans les rues et foyers de Bordeaux à
attendre que l’Etat français leur rende un peu de la dignité
qu’il leur doit. Mais l’histoire de France a oublié ses anciens
combattants marocains...