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emmanuelle Delnatte

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Le Bus Solidaire ou le droit à la dernière chance

Samedi, 20 Août, 2011
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Eux, c'est avec la corde au cou, et seulement quand elle est bien serrée qu'ils finissent par se rendre jusqu'ici. Eux ? Ce sont les justiciables sans-argent qui ont peur de la justice alors qu'ils en ont grand besoin. La corde au cou ? Ce sont tous les problèmes de l'époque : chômage, logement, agressions, viols. Ici ? C'est le Bus Solidaire, à l'intérieur des avocats professionnels offrent un premier accès au droit, une première orientation, une première chance. Mais souvent, cette découverte avec le droit est en fait leur dernière chance.


«Ils viennent à la dernière minute» m’explique un bénévole. «Ils attendent que la corde soit serrée. Ils reçoivent des lettres de relance, mais attendent. C’est quand l’expulsion arrive qu’ils viennent.» Il parle du cas de cette dame arrivée tout à l’heure, en urgence : «au début, ça pouvait attendre» dit-elle, «mais là, c’est pour tout de suite. Pour une expulsion expresse» Nombreux sont dans son cas. Déjà, avant 10 heures, ils étaient une dizaine à attendre l’ouverture des portes du Bus Solidaire, qui les referme à 13 heures.