La question de l’égalité et de l’universalité de l’accès au
droit est aujourd’hui centrale pour la gauche, non seulement parce que nous
devons être garants de la possibilité pour chacun de défendre ses droits, mais également
parce que l’inégalité dans l’accès au droit se cumule aux inégalités sociales,
géographiques et culturelles. Et cela à tel point que la possibilité de
défendre ses droits est devenue un luxe : c’est inacceptable dans une grande
démocratie. C’est un défi supplémentaire auquel la gauche devra faire face en
2012.