Catastrophe : la surpêche épuise le Sénégal !

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Lundi, 17 Août, 2009
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Après  les coupures d’électricité intempestives, les gigantesques bouchons qui génèrent de la pollution, le chômage chronique, et les efforts de développement ralentis par des accords internationaux pénalisants, c’est une guerre navale qui se joue du Sénégal à nos assiettes…


Votre poisson pané ou votre thon en boîte, par exemple, viennent massivement des mers africaines et privent les populations locales de leur principale source d’alimentation, c’est un fait.

Biramé M’Boup pêcheur à Thiaroye sur Mer au Sénégal raconte que « même si la pêche est devenue 1ère source de produits d’exportation du Sénégal, devant l’arachide depuis 2000, ça n’a eu quasiment aucun impact sur les 600 000 emplois du secteur » (sur 3,5 millions d’actifs recensés sur une population de 8 millions d’habitants). Plus grave, la ménagère sénégalaise qui se fournit à 70% chez les pêcheurs traditionnels ne trouve plus ses produits habituels. Du jamais vu !

Alors à qui la faute ? Entre les navires asiatiques, qui ratissent les fonds marins avec les très petites mailles de leurs filets, et les pays européens, qui se sont rués sur les mers africaines, le pêcheur sénégalais à fort à faire.  Biramé voit que la mer, sa mer subit les assauts de bateaux étrangers. Au port, les asiatiques cassent les prix et recrutent de rares sénégalais. Alors, il compte s’approcher de la Fédération Nationale des GIE de Pêche du Sénégal (FENAGIE/PECHE) qui  lutte pour la défense des intérêts des professionnels et la protection de l'environnement marin. Son responsable technique, Abdoulaye Samba, se désole du désespoir des petits pêcheurs  face à la concurrence et se plaint de la surexploitation des réserves qui ne tient pas compte du temps de repos des espèces.

De son côté, l’organisation « Socialisme et République » dénonce les astuces des sociétés étrangères qui se « Sénégalisent » en constituant par exemple des « joint venture », fusion de sociétés, avec de petits artisans locaux, pour battre pavillon sénégalais comme Sénégal Pêche d’origine Taiwanaise.

Face à ce cauchemar économique, écologique et éthique la création d’aires marines protégées, l’allongement des périodes de repos et reproduction des espèces, le développement de labels équitables comme le MSC Marine Stewardship Council, et la mise en place d’une législation encore plus favorable au recrutement local et au respect de la nature mèneraient à une situation plus équitable.

Alors, peut être que la sole sénégalaise, vendue 1euro le kilo par le pêcheur, se vendra au juste prix et ne nous coûtera plus 22 euros (Selon le baromètre national Relaxnews des produits frais fin 2008).

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