Rencontre avec Elisabeth Badinter
Aujourd’hui, les sujets ne manquent pas pour celle qui, en 2003, publia le livre « Fausse Route ».
Alors que Nicolas Sarkozy présente ses mesures pour sécuriser les écoles, Elisabeth Badinter lance le débat sur le sujet. Des enfants apportent des armes au sein même de l’école, comment en est-on arrivé là ? Que font les parents ? Ont-ils démissionné ?
Depuis 2003, (nous) NPNS insiste sur la nécessité d’une meilleure éducation sexuelle à l’Ecole, éducation dont la famille a aussi la responsabilité. Aujourd’hui, la pornographie se développe auprès des jeunes et inculque une nouvelle « normalité » sexuelle dont les filles sont les victimes.
Beaucoup de difficultés ont été relatées tant, par Elisabeth Badinter que, par les militantes de Ni Putes Ni Soumises. La philosophe, fidèle soutien de l’association depuis sa création, a notamment durement critiqué l’absence de solutions claires de la part du monde politique. Ainsi, elle prend pour exemple la loi sur la parité, qui pour elle, ne correspond en rien aux valeurs de notre République. « A partir du moment où l’on accorde des privilèges à certains, si nombreux soient-ils, comment ne pas accepter d’en donner à d’autres, aux « communautés » par exemple ? », dit-elle, la plupart des personnes présentes acquiescent. Ce débat est comparable au débat sur les statistiques ethniques et les quotas qui se déroulent en ce moment. Sihem Habchi a rebondi en considérant que « vouloir segmenter la population, de quelque façon que ce soit, était une manière de miner le combat social, Il ne faut pas que des « communautés » aient leurs propres privilèges et règles, d’où l’importance de la laïcité. »
Une heure et demie s’est écoulée, le débat se clôt. Place aux photos, aux dédicaces. Place surtout à une phrase, soutien si précieux de celle qui reste un des piliers du combat de Ni Putes Ni Soumises : « Sachez que je suis toujours en accord avec le combat de Ni Putes Ni Soumises. Ce n’est pas toujours facile, ce n’est pas toujours populaire, mais c’est primordial aujourd’hui de garder votre ligne de conduite universaliste. Sachez que vous pourrez toujours me trouver à vos côtés pour vous aider ». Cette phrase en tête, chacun repart, avec le sentiment que ce débat permet, une fois de plus, de continuer le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Bonjour, je ne suis pas d'accord avec Elisabeth B. étant enseignante depuis 29 ans je m'aperçois que bien plus que les problèmes sociaux, les problèmes familiaux freinent le développement de l'enfant. En effet un enfant de milieu social très moyen avec une maman à la maison, qui n'écrit pas le français mais qui se soucie des devoirs, et de l'école et qui est là le gouter à la main, permet un meilleur épanouissement, que pour l'enfant dont mère "cadre sup" envoie un texto genre "tout est dans le micro onde biz" Pourquoi rentrer à la maison m'a dit un ado du collège, y a jamais personne!"
Ma fille a fait deux ans dans le privé elle m'a dit que l'alcool et la drogue étaient très présent mais ces jeunes n'ont rien ni personne à part les "potes" de beuverie!
je travaille j'ai toujours travaillé mais j'ai la chance d'être enseignante (horaire) sinon j'aurais fait mi-temps ou pas de gosses.On n'aurait pas de I phone mais de l'amour......
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