Parole d'élève à Sartrouville
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« J’espère que le fait d’avoir un partenaire supplémentaire, tel que SOS Stage, nous permettra de caser tous les élèves », me confie Mme Caillat, la proviseure adjointe, après avoir passé l’entrée des artistes au lycée Jules Verne de Sartrouville. Je file et ne m’arrête que pour saisir des instants de la vie des élèves. Premier stop, cours d’électricité. Puis, cours d’accessoire. Après, cours de nettoyage. Enfin, atelier costumes.
Quatre arrêts, mais un seul constat : le silence règne. Les élèves sont «obnubilés » par leur travail. Réalité ? Ou mise en scène ?
Je me dirige vers… Kevin. Il venait d’avoir 18 ans, il est en électricité. Il aime son lycée, veut devenir régisseur, ou ingénieur en lumières du spectacle, ou encore électricien, « un vrai métier » qui, stage après stages, est devenu une passion.
Justement parlons-en. Comme les autres, pour valider son diplôme, Kevin doit faire un stage d’une durée de huit semaines. Mais problème : « c’est difficile en cette période de crise économique. Les entreprises prennent peu ou pas de stagiaires pour des questions d’assurance. Je n’ai plus qu’une semaine pour trouver un stage, c’est la première fois que je suis désemparé comme ça. Alors peut-être faire un stage en dehors des cours, cet été, mais là il me faudra une dérogation… » Kevin n’a toujours pas d’entreprise.
Sacha
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