Crédit à la consommation : un enjeu contre le surendettement

  • strict warning: Non-static method view::load() should not be called statically in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/views.module on line 879.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_validate() should be compatible with views_handler::options_validate($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_submit() should be compatible with views_handler::options_submit($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_validate() should be compatible with views_plugin::options_validate(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_submit() should be compatible with views_plugin::options_submit(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.

Lundi, 16 Novembre, 2009
Logo

Cofinoga, Cetelem, Médiatis, Cofidis, Sofinco, autant d’organismes - dont les slogans publicitaires criards inondent notre sphère audio-visuelle - responsables de nombreux maux auprès des ménages modestes, sans que l’Etat ne prenne de sérieuses sanctions à leur encontre. A croire que le lobby bancaire sclérose le débat.

(source photo: leptitpouceducredit.com)

En effet, derrière ces sociétés distributrices de crédits à la consommation se cachent souvent de grands organismes bancaires, dont le crédit est largement encadré par la loi. Ces organismes de crédit à la consommation octroient aisément des crédits à des ménages non solvables, ou ayant contractés d’autres crédits dans d’autres sociétés bien au-delà du seuil légal des 33% d’endettement.

Avec la crise, la banque de France a vu affluer un nombre considérable de dossiers de surendettement au premier trimestre 2009. En effet, entre février et mars 2009, c’est plus de 20 000 dossiers qui ont été envoyés, soit une augmentation de 20% par rapport au premier trimestre de 2008. Parmi les responsables, les crédits à la consommation et notamment les crédits revolving. Le crédit permanent (ou encore crédit renouvelable ou revolving) est une forme de crédit consistant à mettre à disposition d’un emprunteur une somme d’argent sur un compte particulier auprès de la société émettrice. L’emprunteur rembourse à son gré (au-dessus d’un certain montant mensuel minimum) et le renouvellement du crédit s’opère au rythme des remboursements effectués par l’emprunteur. Ces crédits revolving sont souvent associés à des cartes de crédits utilisables dans un réseau de commerces type grandes surfaces. Les intérêts réclamés atteignent des taux usuriers (de 13 à 20% par année contre 4 à 9 % dans le secteur bancaire classique), masqués en frais de services, rendant ainsi les mensualités alléchantes et entraînant les emprunteurs dans la spirale de l’endettement, car se sont évidemment les ménages les plus modestes qui ont recours à ce type de prêts.

Depuis de nombreuses années, les associations de consommateurs dénoncent ce type de prêts non encadrés, mais rien ne bouge ; au prétexte que ces crédits engendrent très peu de conséquences catastrophiques, quant aux surendettements, ils sont généralement dus à des accidents de vie. Mais justement, c’est parce que l’équilibre budgétaire de ces ménages tient à un fil rouge que la moindre épreuve financière les plongent dans un terrible engrenage aboutissant au scénario catastrophe du surendettement. La loi sur le crédit proposée en mars 2009, par La Ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a les contours très flous et ne permet pas un réel encadrement du crédit. L’avant-projet de loi stipule, par exemple, que les agents de crédits devront faire le point sur les revenus des clients avant l’octroi du prêt mais rien ne les oblige à présenter leurs justificatifs de revenus. Une hypocrisie collective qui, en temps de crise, devrait être prise à bras le corps sans quoi l’économie continuerait de se nourrir de l’instabilité de ses produits financiers.

Présage d’une faillite à la chaîne de nombreux ménages, le spectre d’une crise violente, due à des produits financiers volatiles, doit nous hanter. Ces crises ne sont pas une vieille page de l’histoire mais bel et bien l’avenir vers lequel nous continuons d’évoluer si nous ne faisons rien. Nous produirons alors, nous-même, la cyclicité des crises, la répétition de l’histoire.

Publier un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.