Apprentissage : pourquoi ça ne décolle pas ?

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Lundi, 15 Août, 2011
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Offrir une formation en alternance qui assure une qualification professionnelle débouchant à terme sur un métier, voici le but de l’’apprentissage. Au Moyen-Âge déjà , l’’apprenti était suivi par un Maître qui lui assurait toute la formation nécessaire pour pouvoir présenter à la Corporation un chef d’’oeuvre fait dans les régles de l’’art instituées par ce groupement d’’artisans. Chef d’’oeuvre qui témoigne de sa qualification. La Loi Le Chapelier de 1791 mit fin à ces Corporations en même temps qu’’à ce mode de transmission des savoirs-faire.


L’’apprentissage vise une immersion des jeunes âgés de 16-25 ans dans le monde du travail, tout en suivant une formation théorique dans un Centre de Formation d’’Apprentis (CFA), lycée professionnel, université... L’’apprenti signe un contrat avec un employeur qui lui garantit un suivi régulier au sein de l’’entreprise où un maître d’’apprentissage lui est assigné. Il perçoit aussi une rémunération variant en fonction de son âge et qui correspond à un certain pourcentage du SMIC.

Visant à terme un emploi pour le jeune apprenti, l’’apprentissage semble être alors une voie royale pour endiguer le chômage des jeunes qui tourne autour de 23,7 % en France (Source Insee). Or il n’’en est rien, l’’apprentissage peine à décoller et ce malgré les nombreux efforts qui lui sont consentis par les pouvoirs publics. Elle souffre d’’une image dévalorisante, car souvent renvoyée aux métiers de l’’artisanat moins qualifiants. En 2009, la note d’’information 10-15 de la Direction de l’’Evaluation, de la

Prospective et de la Performance du Ministère de l’’Education, constate une chute du taux d’’insertion des apprentis. Celui ci est passé de 75,8 % en 2008 contre 67, 3 % en 2009 soit un écart de 8,5 points.

Les réformes annoncées par Nicolas Sarkozy et qui entrent en vigueur en septembre, tentent de donner un coup de pouce à l’’apprentissage. Passer de 600 000 à 800 000 apprentis à l’’horizon 2015 est un des objectifs de ces réformes. Pour ce faire l’’Etat compte instaurer un quota de 4 % d’’alternants obligatoires aux entreprises de plus de 250 salariés. Et un système de bonus-malus pour les inciter à recruter plus d’’apprentis. Les entreprises de moins de 250 salariés seront exonérées de cotisations pendant un an si elles recrutent des alternants.

Cette voie de formation qui est présentée comme un recours au chômage des jeunes, peine à trouver ses marques malgré des efforts soutenus. Il reste du chemin à parcourir à la France pour pouvoir rattraper l’’exemple qui lui est souvent cité : l’’Allemagne avec 1,6 millions d’’apprentis en 2009.

 

 

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