SOS Médecins en détresse

Un praticien a diplôme hors Union Européenne prenant donc bien en considération la nationalité du diplôme et non pas la nationalité des praticiens en question, a un salaire qui avoisine 30 % de moins que son collègue qui a un diplôme français, et qui a fait ses études en France. On le voit d’autant plus dans nos centres hospitaliers, où ces praticiens assurent une activité unique de soins, de qualité identique, voire même plus, puisque les contraintes de travail et la charge de travail sont beaucoup plus importante pour ces praticiens qui assurent gardes et consultations quotidiennes, et qui pour la plupart ont des responsabilités dans les services de soin.
Précarité
Ces praticiens se retrouvent dans des situations précaires, principalement à cause du salaire et des contraintes au travail. En outre, nombre de pharmaciens se retrouvent dans la même situation, avec pour la plupart des statuts différents, puisque le problème est finalement un problème de statut et non un problème de compétences. Les compétences s’avèrent être égales ; mais le parcours est davantage fastidieux puisqu’un praticien qui possède un diplôme étranger doit s’acquitter de dix ans d’expérience pour obtenir son équivalence de diplôme.
Les praticiens non-communautaires, indispensables au bon fonctionnement de nos services de soin, sont contraints de fournir un travail plus conséquent pour obtenir un salaire plus décent.
Hocine Saal
Hocine Saal
Médecin urgentiste, Hocine Saal est secrétaire général du Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne, SNPADHUE.
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