Christian Vanneste, le député champion des déclarations homophobes
Christian VANNESTE, député UMP a tenu les propos suivants : « l’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité » et il a ajouté : « je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. ». Des propos qu’il a réitérés, quelques mois plus tard, ne peuvent pas être considérés comme un dérapage involontaire dans la mesure où, malgré les nombreuses condamnations, il n’a formulé aucun regret. On aurait espéré que son parti, l’UMP, puisse le désavouer en refusant de lui renouveler un soutien lors des élections. Tout ceci montre à quel point la lutte contre les discriminations est absente des préoccupations de ce parti, pourtant républicain. On estime que dans cette république « Liberté, Egalité, Fraternité » ne sont pas que des mots. Accepter en son sein un député qui ose dire que « l’homosexualité était "inférieure" à l’hétérosexualité » laisse supposer que le principe d’Egalité est optionnel, ce qui est une atteinte grave à un des fondements de notre République.
Christian VANNESTE avait été condamné en appel à 3000 euros d’amende. On aurait aussi espéré, de la part de la justice, une peine plus sévère pour les raisons évoquées ci-dessus. Notamment une peine d’inéligibilité aurait été justifiée, car un député est censé porter les valeurs de la République. Les difficultés de la Justice à condamner sévèrement, les faits de discrimination, font partie des handicaps IMPORTANTS qui mettent à mal toutes les politiques de lutte contre les discriminations. On ne peut pas se contenter, quand il y a des écarts de comportements aussi graves, de simples condamnations verbales (comme l’ont fait les dirigeants UMP) et de simple peine d’amende. Tant que persistera ce sentiment d’impunité, on ne peut pas espérer une amélioration sensible des comportements.
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