« Je suis entièrement d’accord avec cette proposition.
L’idée de fond on la partage complètement, c’est de donner les moyens à toutes
les associations dans les quartiers populaires, essentiellement parce que la
brutalité de la crise se concentre dans ces quartiers-là, plus touchés par la
pauvreté, le chômage, la dégradation des services publics. La solution ça peut-être
la taxe sur les jeux de hasard mais aussi un programme d’urgence comme nous
pouvons le défendre, c’est à dire que l’on prend dans la poche des riches,
d’une manière ou d’une autre, éventuellement avec l’impôt sur les sociétés. Les
sous, ils existent, il y a les moyens de faire vivre le tissu associatif. Encore
une fois, cela veut dire que par en bas, il va falloir se battre et l’imposer. C’est
une politique crédible parce que l’on sait que ces moyens existent. »