Culture »
Yes I can studio : la volonté au service du partage
"Avant qu'il y ait un Yes We Can, faut un Yes I Can". C'est pour ce volontarisme à l'origine de tout que le Yes I Can Studio est une révolution en marche, et rencontre un écho de plus en plus grand auprès des jeunes talents, d'une part pour la plus-value artistique, et d'autre part pour la plus-value professionnelle. Depuis Ivry, où s'est installé le studio, en banlieue parisienne, il y a une vraie volonté de réussir, et de transmettre, tout en respectant la musique.
Ambiance rouge, ambiance platine, mais surtout : ambiance sérieuse. Avec un travail rigoureux, les deux fondateurs rendent hommage à leur amour du son. Ces deux-là sont complémentaires. L'un, c'est Phaxx, le Dj, avec 15 ans de métier et des collaborations avec le collectif le Secteur A, pour le côté artistique et l'autre, c'est Medhi, le Sarazin, avec 15 ans de connexions dans l'ombre entre salles de concert, sécu et management, pour le côté business. D'un côté, ils animent des émissions comme "Mass à pile" sur Trace Radio le mardi soir de 22h à minuit. Faut dire que DJ Phaxx est un habitué du genre: il animait "Couvre feu" avec Jacky et Benji des Neg'marrons. De l'autre, le studio pratique des tarifs défiant toute concurrence.
A partir de 20 euros l'heure, ils te proposent un travail personnalisé pour tes envies de recording, de mixage, ou de mastering. Bien entourés, le duo complète le pack avec la création de site, les teasers audio-vidéo, la post-prod... Mais ce n'est pas tout. Ils sont sur le point d'ouvrir un atelier "mercredi après-midi" en collaboration avec les MJC et les collèges pour enseigner le beatmaking, le scratch. Ca inspire : des propositions de contrats de professionnalisation en tant qu'assistant son, tombent régulièrement dans leurs boîtes-aux-lettres. Des jeunes passent tous les jours, mais la qualité d'abord.
"Je fais en sorte de ne pas trahir leur confiance". Chems a 19 ans. "C'est la 1ère fois que je mets les pieds dans un studio et que je taffe dans un studio professionnel". Ici, il travaille comme technicien. "Je fais de la maintenance informatique". Chems vient de Choisy, en banlieue. "J'ai fait ma formation au lycée professionnel Jacques Brel". C'est pas un stage, mais ça lui met le pied à l'étrier. Et quel étrier: "ici passent, discutent, enregistrent des... des pointures". Là, il ne s'agit pas d'évoquer l'article de loi sur la protection des sources du journaliste. Non. Il s'agit de ne pas tout dévoiler. "Notre 1ère qualité, c'est la discrétion" précise Mehdi, dit le Sarazin. Mais le studio est déjà devenu un carrefour.
Dans la grotte du studio, des anciennes et des futures têtes d'affiches face aux baffes, s'installent. Ecoutent le son. Apprécient. Ca hoche la tête, ça mime des lèvres, ça respire la musique, la mélodie, celle qu'on aime quand on a faim, quand on a faim de rage, de larmes, et d'envie de partage. Le but est atteint. Sourires. Quand on connait leur devise, il n'y a pas de surprise. Leur devise ? Tout simplement : "Le pouvoir vient avec le vouloir".
dolpi
Publier un nouveau commentaire