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Accompagner les jeunes à Pont-de-Claix
Un débat a été organisé à Pont de Claix avec une association implantée dans le quartier des Iles de Mars. Au cours de cette étape, les marcheurs du Tour de France de l’Egalité ont rencontré l’équipe de SOS Racisme Grenoble qui avait eu des échanges avec les associations antiracistes à Turin lors d’un tour en caravane, en partenariat avec la Maison des Potes de Grenoble.
Portrait de marcheur :
Si vous le rencontrez, vous pourrez découvrir un homme engagé, sympathique et chaleureux qui a pour principe "parce qu’à plusieurs, on est plus nombreux". Animé par un désir d’égalité, il agit afin de faire de l’égalité une réalité. Pour Meziane, il est important de transmettre ces valeurs notamment au travers des associations, de leurs actions pédagogiques, ainsi que du rôle de l’action socioculturelle qui doit être renforcée selon lui. Tout comme l’accès à la connaissance car cela assure l’émancipation de la jeunesse.
Le 3ème Tour de France de l'Egalité, c'est parti !
Slimane, Méziane, Hamza, Ahmed, Mounir, Edith et Merouane marchent pour l'égalité, forts de 10 propositions concrètes pour "Faire de l'Egalité une Réalité". Avec les populations des quartiers, avec vous, c'est possible.
Après une première semaine dans l'Est, riche de rencontres et d'échanges, les marcheurs sont à présent dans le centre de la France.
Lors de cette première semaine, entre 20 et 40 personnes en moyenne ont assisté à chaque rencontre. Les associations partenaires ont accueilli les débats organisés chaque fois autour d'un thème différent.
Saint-Etienne : une Maison des Potes construite par un autodidacte
« A la base, ma formation, c'est la comptabilité ». Mais très vite, Hamza se tourne vers l'animation, il veut toucher à tout ce qui tourne autour de l'aspect éducatif. Il veut lutter contre tout phénomène de ghetthoïsation. Pour ça, il enchaîne les BAFA et les autres formations qui mènent à la direction de centre d'animation.
Paris : On fait le Bilan.
Depuis début novembre, les « Marcheurs pour l’Égalité » ont parcouru les quartiers populaires de l’héxagone… C’est ainsi que Lucas, Olivia, Julien, Leila, Slimane, Maxime, Christine, Ahmed, Nadjib et Samuel ont recueilli la parole, les propositions de ceux qui, comme nous, portent un regard vivant et citoyen sur le quotidien dans les quartiers.
Besançon : Le pari intergénérationnel
« On avait prévu une vingtaine de personnes et plus de trente sont venus. » Said Mechai considère cela comme une victoire. Avec raison. « Il y avait des gens de tous bords. Des jeunes des quartiers, des éducateurs, des animateurs, des gens qui bossent à la sécu. Chacun a pu poser ses questions. Ҫa a été très riche. »
Dijon : Massar N'Diaye, le Kennedy de Dijon
Si un prix Kennedy des quartiers existait, il lui serait décerné sans problème. Massar N'Diaye a dans son discours ce côté « Ne vous demandez pas ce que l'Etat peut faire pour vous, mais demandez-vous plutôt ce que vous, vous pouvez faire pour... sortir de cet état ». Il le dit lui-même : « On attend toujours des autres ce qu'on peut faire nous mêmes » Son volontarisme écarte l'assistanat, et invite à la prise en charge personnelle de son propre destin, de sa propre légende.
Amiens : Du hasard à l'action
« Une simple ballade au mois de septembre » comme elle dit, a changé sa vie. « C'était lors de la Journée des Associations à Compiègne ». Isabelle Hochard tombe par hasard sur une pétition : « 30 000 expulsions, c'est la honte! ». Elle la signe et... on la rappelle. Cette ancienne amienoise, émigrée dans l'Oise, doit revenir sur ses terres d'origine. Mission : y monter un comité régional. Elle a 23 ans.