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Stéphane Hessel en héritage
Très tôt, au tout début de mon adolescence, j'ai pris mesure de l'importance de la culture politique. Une culture qui relève en fait de la manière même de concevoir sa vie et les relations avec les autres. Sans militer, j'avais ddéjà une véritable conscience de gauche, une conscience du partage déjà très prégnante par mon histoire familiale, un amour puissant de l'altérité. Pour autant, il me manquait quelque chose : un patrimoine politique.
ITW DJAZIA SATOUR
Djazia SATOUR : Je fais de la musique depuis une quinzaine d'année, j ai bossé sur diverses formations, notamment celle de MIG, qui était un trio grenoblois qui a fait deux albums et qui a pas mal tourné. Le groupe MIG a surtout constitué pour moi la première expérience artistique dans laquelle j'ai pu explorer l'écriture et la composition, en collaboration bien sûr, avec les éléments du groupe et bien d'autres. Cette aventure aura duré six ans, c'est ce qu'on appelle une belle rampe de lancement non ? (sourire)
Bruno Julliard
Bruno Julliard est issu d’une famille où le militantisme, l’engagement politique et syndical font partie intégrante de leur histoire familiale. Le voici, à son tour, pris dans cette lutte. Pourtant, il faudra attendre qu’il quitte le giron familial pour, enfin, laisser place à son engagement. Il adhère à l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) après un bref passage par le « Mouvement des Jeunes Socialiste ».
Alda Pereira Lemaitre
Arrivée en France à l’âge de trois ans et issue d’un milieu qu’elle qualifie de « défavorisé », Alda Pereira Lemaitre, actuelle maire PS de Noisy-Le-Sec (Seine-Saint-Denis) « doit » son militantisme et son engagement politique aux raisons qui ont conduit ses parents à émigrer en France : « Mes parents ont quitté le Portugal en 1968 pour fuir la misère et la dictature de Salazar ».
Portrait : Abel Jafri
Abel Jafri est comédien et pourtant rien ne le destinait à cet avenir. Son père est issu d’une génération de caravanier du sud de l’Algérie et sa mère est tunisienne. C’est parmi huit frères et sœurs qu’il a grandi à Aubervilliers, à une époque où l’intégration n’était pas gagnée d’avance. Nous sommes à la fin des années 60, les ratonnades, les baraquements, des conditions de vie difficiles (pas d’eau courante, de chauffage ou d’électricité) sont le lot quotidien de cette génération.