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L’hôtel la Villa : lave plus blanc que blanc
Christine Horbette racheta l’Hôtel La Villa au printemps 1999. La politique de recrutement s’en trouva bouleversée. Après examen de la candidature, certains CV déposés au comptoir de la réception comportaient l’indication « Black, non !! ». A la lecture de ces mentions manuscrites, un employé de l’hôtel, demanda des explications à sa directrice, en vain. Il alerta alors SOS Racisme et prit contact avec la Commission départementale d’accès à la citoyenneté (CODAC). L’ouverture d’une enquête judicaire fut ordonnée.
Tennis squash : «Personne de couleur impossible»
Le 22 juin 1993, Madame Victoria Gomis est adressée par l’Agence Nationale pour l’Emploi à Monsieur Alain Bideault, dirigeant un établissement de Tennis-Squash. Celui-ci cherchait à recruter une femme de ménage. Le premier contact est froid, direct et rapide. La réponse est non.
Monsieur Bideault retourne le document à l’ANPE en mentionnant au bas du document la raison de ce refus catégorique: « PERSONNE DE COULEUR IMPOSSIBLE ».
Physiomins : esthétisme ethnique condamné
Le 14 février 2003, Fatima Saadi, une française d’origine comorienne répondait à une annonce de poste de commerciale au sein de Physiomins, une boutique parisienne qui vend des produits amincissants et de soins de beauté. Dès son arrivée, Marie-Odile Dossot, gérante du magasin refusait catégoriquement la candidature de la jeune femme en raison de sa couleur de peau.
Biophase : Lorsque la discrimination entache la beauté
Entre 1998 et 2000, Eliane Reinsch, secrétaire de Biophase, une entreprise du Doubs spécialisée dans la vente de produits de beauté et de services de soins de visage, recevait l’ordre de sa direction de jeter tout cv de candidate maquilleuse d’origine étrangère et de refuser toute prestation auprès de clientes issues de l’immigration. Elle alertait SOS Racisme en juin 2000.
ARES : un géant de la sécurité désarmé par le principe d’égalité
Agent de sécurité, Monsieur Hervé Bedou est de nationalité béninoise. Il réside en France depuis 1988 et a une expérience solide du métier. A la recherche d’un travail depuis peu, il consultait les offres d’emploi publiées dans Le parisien. Quand ce jour du mardi 7 janvier 2003…
L'Insolence contre l'injustice
XV Blackara (prononcez « x » « v » blackara…) a la justice dans la peau. Ce rappeur, ce présentateur radio, cinéaste et acteur du renouveau culturel urbain milite pour une justice qui doit arrêter de jouer les aveugles quand celle-ci, sur sa balance, fait comme s’il y avait « deux poids deux mesures ». D’un côté le démuni, de l’autre le fortuné. Mais que faut-il faire pour qu’il y ait plus de justice dans une société capitaliste, avide de clichés ?
A quand les class actions à la française ?
Les condamnations civiles obtenues s’avèrent bien décevantes au regard du préjudice collectif subi, sans commune mesure à ce que peuvent obtenir les justiciables américains par l’intermédiaire des « class action » et de ce fait non dissuasives. Par exemple sur dix sept affaires dans lesquelles, SOS Racisme s’est constituée partie civile, elle s’est vue attribuée la somme totale de 95 501,15 euros. Quant aux victimes, elles ont perçu 22 768,47 euros.
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