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Léopold Sédar Senghor
Avec Aimé Césaire, il va créer le concept de la négritude en 1931, période très marquée par les expositions coloniales, où la France faisait montre de sa puissance civilisatrice sur le continent noir sur un fond de mépris et de négation de toute existence d'une civilisation negro-africaine. Senghor va approfondir le concept de la négritude en la définissant ainsi : «La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culturel » .
Jean-Félix Tchicaya: Un homme résolu
Jean-Félix Tchicaya a été, au sortir de la seconde guerre mondiale, le fondateur du parti progressiste congolais et le co-fondateur (avec son ami Houphouet Boigny) et vice-président du Rassemblement Démocratique Africain (RDA).
Le 18 Novembre 1945, il est élu député Socialiste du Gabon-Moyen-Congo à l’Assemblée Nationale française par le collège des non citoyens… Un poste de député qu’il gardera jusqu’en 1960.
« Portrait du colonisé, portrait du colonisateur »
Parmi les ouvrages indispensables pour comprendre la colonisation, celui d’A. Memmi figure en tête de liste. Unanimement salué par les critiques de l’époque – Jean-Paul Sartre ira même jusqu’à dire que « tout est dit » - l’ouvrage n’a pas pris une ride et éclaire de nombreux processus contemporains sur la domination et l’oppression.
Obama vu d'Afrique
Le bon sens n’a pas de frontières ! On est tenté de le dire. Dans une Amérique qui a su dépasser son histoire honteuse (l’Amérique esclavagiste), était-il pensable, il y a quelques années, qu’un homme d’origine africaine demeurât, dans une lutte difficile à l’investiture démocrate, le seul candidat qui réunît toutes les qualités pour se présenter à l’élection présidentielle de novembre prochain ?
Panser ses plaies
250 femmes hissent la voile du développement
Au quotidien, les fils, les filles et amis de la commune urbaine de Gaoua travaillent avec dévouement et entrain pour son développement faisant ainsi appelle à un nombre de force de compétence conséquent. Depuis 2002, une association fait la fierté et la jeunesse de Gaoua : l'Association Gbèring Bouo- Bafou (en langue Birifor) littéralement traduite par « Prépare ta vie de demain ». l'AGBB est composée de 250 femmes aux multiples compétences, 250 soldats du bien- être et du développement durable.
« L’avenir de l’Afrique appartient aux africains. »
D’entrée de jeu, le premier président noir des Etats-Unis d’Amérique Barack Obama, a reconnu son appartenance à la famille africaine, appelé ses « pays frères » à se forger leur avenir, et invité ses pairs à suivre l’exemple du Ghana. « Après tout, j’ai du sang africain dans les veines, et l’histoire de ma famille englobe aussi bien les tragédies que les triomphes de l’histoire de l’Afrique dans son ensemble. Nous devons partir du principe qu’il revient aux africains de décider de l’avenir de l’Afrique.
Ouagadougou, symbole du chaos universitaire ouest africain
L’état de santé de l’université de Ouagadougou s’est considérablement dégradé un certain 17 juin 2008 au matin. Ce jour là, face à une marche d’étudiants des UFR SEA (Sciences Exactes Appliquées) et SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), il leur fut opposé un dialogue atypique : gaz lacrymogènes, balles blanches et réelles, courses poursuites et débandade totale dans tout le campus. La conséquence de ce choix du raccourci de la violence fut la fermeture de l’université, le déguerpissement des locataires de cités U et la fermeture de tous les restaurants universitaires.
Ainsi le doyen était mortel
Benjamin, issu d’une famille d’agriculteurs de douze enfants, Omar Bongo est né sous le nom d’Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 à Lewaï dans la province du Haut Ogooué. Albert Bongo rejoint les services secrets français après son service militaire. Il travaillait ensuite comme commis des postes aux côtés du futur premier président du Gabon Léon Mba. Après l’indépendance en 1960, il devient vice-président et bras droit de Léon Mba. Albert Bongo lui succède en 1967. En 1968, il fonde le parti démocratique du Gabonais, socle du monopartisme jusqu’en 1990.