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La culture en questions
Ayette, Marseille
Nous avons des médias locaux qui n'ont absolument aucun financement et qui arrive à faire un travail formidable. Je pense au Bondy blog, je pense à made in Marseille car je viens de cette ville. Ils font un travail de terrain formidable et qui ne passe pas son temps à pointer du doigt ce qui est négatif dans les quartiers dits sensibles.
Bruno, Bordeaux
Assurons la sécurité et l’émancipation des femmes victimes de violence
C’est quelque chose qui est vraiment très très présent dans le réseau des Maisons des Potes. Et si nous tenons cette table ronde aujourd’hui c’est parce que nous pensons que le combat n’est pas terminé. Le choix de notre revendication, sur les moyens, sur la création de lieux d'hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violences s’est fait de façon très précise. Nous avons chiffré le fait que c'est dans toutes les communes de plus de 30 000 habitants qu’ils doit y en avoird. On la fait parce que le planning familial l'a fait il y a trente ans
HOME, une association pour l’autonomie
Depuis 2006, l’association HOME agit sur le territoire du Val-de-Marne. Nous avons ouvert des appartements-relais pour héberger des femmes en grande précarité ou victimes de violence. Plutôt que d’être dans une dynamique d’hébergement dit d’urgence comme peuvent l’être beaucoup de structures à la nuit, nous avons fait le choix d’héberger ces jeunes femmes pendant un mois, jusqu’à six mois, en ayant un accompagnement à l’insertion et à la recherche d’hébergement.
Plus de moyens, vite !
La violence ça commence aussi par soi, il faut éviter de croire que c'est toujours chez les autres et ne pas se regarder. En Ile-de-France, on a réservé des logements par exemple, et ce n'est pas suffisant, il faut aller plus loin. On a depuis très longtemps bastonné l'éducation populaire, en lui retirant des crédits. Il faut retrouver ce chemin vers l’éducation populaire. Il faut effectivement aller vers des actions citoyennes, redonner la place aux citoyens, il faut leur redonner les moyens de leurs actions et notamment à ces associations qui œuvrent pour cette cause.
Les violences conjugales en question
Kila Giroux, SOS Racisme Dijon :
« Ҫa m’interpelle quand on me parle de ces femmes qui ont subi la violence et à qui on doit chercher un hébergement. Pourtant il y a une loi qui dit que quand un homme a été violent avec sa femme on doit le mettre dehors. Mais si c'est le cas, que fait cette femme à se retrouver dehors à chercher un logement ? »
Warda Sadoudi :