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Le tri ethnique ne s’arrête pas aux portes des prisons

Vendredi, 10 Janvier, 2014
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« Bloc A pour les «Occidentaux», bloc B pour les «Africains», bloc C pour les «Maghrébins» et Bloc D pour les asiatiques et «reste du monde». C’est ainsi [qu’étaient] répartis des détenus à la prison de la Santé, à Paris » avait dénoncé le vice-président de SOS-Racisme en déposant plainte, en juillet 2000.

« Cela fait des années que cet état de fait est connu. On les sépare, dit-on, pour des raisons de sécurité » déclarait Marie LAURAS, déléguée du SNEPAP/FSU (syndicat national des personnels de l’administration pénitentiaire) a confirmé l’existence de ces blocs. Michel Flauder, nous livre l’histoire de ce Maghrébin de 25 ans, né en France, incarcéré avec une personne débarquant du Maghreb, ou de ces Antillais qui dépendent du bloc des «Africains».

 

L’affaire Kokou : le racisme tue

Jeudi, 9 Janvier, 2014
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Gustave Kokou, étudiant en philosophie d’origine togolaise, se rendait à la gare du village de Mortefontaine-en-Thelle (l’Oise) lorsqu’il croise son voisin, David Dumont. Celui-ci, accompagné de sa concubine, lui propose alors de monter dans sa voiture…

En route, David Dumont s’arrête chez les Bonnefis, famille de sa compagne, pour la déposer. Il sort de sa voiture, une violente altercation éclate entre les concubins. Antoine, frère d’Estelle, sort de chez lui, une arme à la main, se dirige vers son beaufrère et tire. David tombe. Gustave sort à son tour de la voiture pour le secourir, il prendra lui aussi deux balles, mortelles.

 

Lorsque cette tragédie se produit, le 7 janvier 1998, une question revient incessamment : pourquoi Gustave Kokou est-il mort ?

 

James Dindoyal : qu’il est loin le soleil…

Mercredi, 8 Janvier, 2014
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James Dindoyal, jeune mauricien de 24 ans, était venu en France en 1990 puis, toujours vers le nord, il est allé au Havre, en quête de travail pour vivre ... survivre ? À défaut, il poursuivrait plus loin… En Angleterre, peut-être ? Lui – qui venait du pays du soleil et des lagons paisibles – aurait pu, en connaissance de cause, répondre au chanteur que « la misère n’est pas moins pénible au soleil »… Mais James Dindoyal n’était pas contrariant.

Ses aïeux indiens étaient venus à Maurice pour travailler dans les champs de cannes car depuis l’abolition de l’esclavage, à partir de 1833 sur l’île, les africains avaient fuit ce travail de forçats pour devenir artisans ou pêcheurs. L’industrie sucrière avait besoin de bras bon marché et les anciens négriers allaient les chercher aux Indes. Tel un terrible cyclone qui broie les vies sur des générations, sans répit ni regrets, l’exil est-il une malédiction dédiée ?

 

 

Adecco restauration : discrimination et fichage ethnique au menu

Jeudi, 5 Décembre, 2013
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« PR1 : bonne présentation • PR2 : mauvaise présentation • PR3 : type maghrébin • PR4 : noir » : tel est le fichage ethnique des candidats dont est accusée la société d’intérim Adecco.

 

En décembre 2000, SOS Racisme est alertée par un employé de la société ADECCO que ses chargés de recrutement avaient pour consigne de ficher les intérimaires selon leur couleur de peau (PR4 pour les noirs) pour satisfaire aux ordres des clients qui réclamaient des «BBR» (blancs).

 

Coiffeurs et charcutier : discriminations à la découpe

Mercredi, 4 Décembre, 2013
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Une enquête IFOP pour Le Défenseur des droits, publiée le lundi 7 octobre 2013, révèlait que près de quatre demandeurs d’emploi sur dix déclarent avoir été victimes d’une discrimination à l’embauche.

 

Il existe plusieurs critères de discrimination : l’apparence physique, le sexe, l’âge, l’ethnie, la nationalité, l’origine du candidat... Ces discriminations touchent tous les secteurs de l’emploi : retour sur un bien triste palmarès.

 

Habilitation «secret-défense» : les étrangers ne sont pas un danger

Mardi, 3 Décembre, 2013
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L’habilitation « secret-défense » n’est pas réservée aux nationaux. Rédiger une annonce pour un poste soumis à une telle habilitation en excluant la possibilité aux étrangers de pouvoir postuler est donc constitutif d’une discrimination à l’embauche.

 

Les candidats doivent être  « impérativement français et de préférence de parents français nés en France », tel est le critère énoncé dans l’annonce de recrutement parue sur le réseau intranet de Cegetel devenue SFR pour un poste qui nécessitait l’habilitation « secret-défense ». L’annonce restera seize mois sur le réseau.

 

L’hôtel la Villa : lave plus blanc que blanc

Lundi, 2 Décembre, 2013
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Nouvellement propriétaire de l’Hôtel La Villa, Christine Horbette, trouvait son équipe trop colorée. Elle donna donc des instructions à son directeur adjoint pour inverser la tendance. Les candidats potentiels devaient montrer « peau » blanche pour pouvoir se présenter à un entretien.

Christine Horbette racheta l’Hôtel La Villa au printemps 1999. La politique de recrutement s’en trouva bouleversée. Après examen de la candidature, certains CV déposés au comptoir de la réception comportaient l’indication « Black, non !! ». A la lecture de ces mentions manuscrites, un employé de l’hôtel, demanda des explications à sa directrice, en vain. Il alerta alors SOS Racisme et prit contact avec la Commission départementale d’accès à la citoyenneté (CODAC). L’ouverture d’une enquête judicaire fut ordonnée.

Tennis squash : «Personne de couleur impossible»

Vendredi, 10 Janvier, 2014
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Monsieur Alain Bideault, dirigeant d’un établissement sportif, refusait de recruter une femme de ménage en raison de sa couleur de peau. La décision du tribunal sera sans équivoque : récidiviste en la matière, cet employeur écopera de la prison ferme.

Le 22 juin 1993, Madame Victoria Gomis est adressée par l’Agence Nationale pour l’Emploi à Monsieur Alain Bideault, dirigeant un établissement de Tennis-Squash. Celui-ci cherchait à recruter une femme de ménage. Le premier contact est froid, direct et rapide. La réponse est non.

 

Monsieur Bideault retourne le document à l’ANPE en mentionnant au bas du document la raison de ce refus catégorique: « PERSONNE DE COULEUR IMPOSSIBLE ».

Physiomins : esthétisme ethnique condamné

Mercredi, 8 Janvier, 2014
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Physiomins, une entreprise de cosmétiques, invoquait le critère économique et présumait des inclinaisons racistes de ces potentielles clientes pour légitimer ses mesures discriminatoires.

 

 

Le 14 février 2003, Fatima Saadi, une française d’origine comorienne répondait à une annonce de poste de commerciale au sein de Physiomins, une boutique parisienne qui vend des produits amincissants et de soins de beauté. Dès son arrivée, Marie-Odile Dossot, gérante du magasin refusait catégoriquement la candidature de la jeune femme en raison de sa couleur de peau.

 

Un besoin de justice contre les discriminations raciales

Vendredi, 23 Mai, 2014
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Depuis des années les citoyens s’indignent de l’inaction de la police et de la justice contre les délits de discrimination raciale. Les policiers sont accusés de dissuader les victimes de déposer plainte et les parquets de les classer sans suite sans diligenter la moindre enquête. Alors que des milliers de procès ont lieu chaque année pour d’autres infractions, la discrimination raciale n’arrive que très rarement jusque devant les tribunaux.

L’exception depuis 15 ans ce sont les procès obtenus par SOS Racisme et les Maisons des Potes notamment aboutis grâce au travail de militants qui n’ont pas accepté comme une fatalité l’inaction de la police, de l’inspection du travail et des magistrats. Cette persévérance dans le combat contre les discriminations, pour tous ces militants a été incarnée par Nelson Mandela qui a réussi à mettre à bas le système de l’apartheid en Afrique du Sud.