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« I have a dream » pour l’université de demain
Le système français est depuis longtemps coupé en deux. Deux vitesses, deux publics, deux mondes différents. D'un côté les classes préparatoires et les grandes écoles, vestiges d'une époque où, seule une toute petite minorité de la jeunesse pouvait prétendre accéder, à des formations avancées. De l'autre, une université considérée comme la cinquième roue du carrosse, voiture balais, voie de garage, pour ceux qui ont échoué en prépas, qui se sont perdus en route, où qui n'ont pas pu fuir dans les établissements privés.
Santé publique : le requiem a commencé
En 1999 était créée l’Aide Médicale d’Etat (AME). Elle devait permettre aux étrangers en situation irrégulière, présents depuis plus de trois mois sur le territoire français, d’accéder aux soins sur l’ensemble du territoire. Force est de constater que 10 ans après sa création, l’accès aux soins et aux droits sont toujours difficiles pour les sans-papiers. Ainsi, Médecins du Monde, dans son dernier rapport[1] estime que 55% des consultants, venant à ses consultations d’accès aux soins, pourraient accéder à l’AME mais seulement 21% ont des droits ouverts.
Devenir Français…
En effet, l’année 1993 marque un tournant décisif dans le processus d’intégration des jeunes nés en France de parents étrangers. La loi n°93-333 du 22 juillet 1993 a modifié, sur un certain nombre de points, le droit de la nationalité française issu de la loi du 9 juin 1973. La nouvelle loi apporte des modifications importantes à la législation antérieure, avec pour objectif, de diminuer les chances d’accession à la nationalité.