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Entretien « Entre les murs »
Votre première impression à la sortie du film ?
Lucas : C’est une classe de collège comme il doit y en avoir. C’est assez proche de la réalité, moi-même j’étais dans un collège en 6e où ça pouvait déborder un peu, mais pas autant, nous n’étions qu’une simple classe de sixième. J’imagine donc très bien le réalisme de certaines scènes. Mais ça reste un film, donc ce n’est pas totalement la réalité.
L'enseignement malien dérive sur un fleuve de savoir asséché
Nadjib SELLALI : Combien d’élèves y a-t-il ici ?
Mémé Coulibaly : (Il esquisse un sourire) 551 élèves, il y a 247 filles pour 304 garçons, nous avons 6 classes de 70 à 100 élèves. Pour chaque classe de niveau nous avons deux maîtres en double vacation, c'est-à-dire que l’un assure les cours durant la matinée et l’autre l’après midi. Avec une équipe pédagogique qui a entre 28 et 58 ans.
N.S : D’où viennent les financements de votre école ?
Introduire l'arabe à l'école : les danois l'ont fait, pourquoi pas nous ?
Nadjib SELLALI : Vous avez un enfant de 10 ans, pourquoi est-il important pour vous qu'il apprenne l’arabe ?
Abdelaziz : Même si nous utilisons majoritairement le français à la maison, l’arabe reste sa langue familiale et en plus comme tout autre apprentissage linguistique il peut s’en servir quand il va dans les pays du Maghreb en général. Et l’on ne peut pas nier que c’est une richesse.
Regard des lycéens de la FIDL
Depuis maintenant plusieurs années,
vous vous êtes mobilisés contre les réformes du gouvernement touchant à
l’éducation. En cette rentrée, avez-vous le sentiment que la situation
avance ?
Charlotte : Pour avoir été à la sortie des lycées distribuer des tracts, il y a à la fois une révolte, une colère mais en même temps, beaucoup de fatalisme. Les lycéens ne comprennent pas pourquoi ils sont si peu écoutés, alors qu’il demeure les principaux bénéficiaires des réformes.
On ne fiche pas les enfants !
La première version, apparue en en catimini, à la fin de l’année 2004, collectait des données personnelles portant sur une soixantaine de champs (données familiales, sociales, scolaires, etc.) accessibles via Internet au niveau de l’Inspection départementale et académique, et en partie partagées avec une autre administration, les mairies.
L’avenir de l’école viendrait-elle des pays du Nord ?
Les pays nordiques consacrent un budget plus conséquent en direction de l’école que celui de la France, c’est un fait. Dans les lycées, l’accent est mis sur les moyens pédagogiques permettant aux lycéens d’étudier dans les meilleures conditions. L’efficacité de l’encadrement garantie un accompagnement personnalisé et continu.