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Ville et quartier
SOS Racisme défend le vivre ensemble
Le 19ème arrondissement de Paris est un quartier où malgré les apparences, il fait bon vivre Ensemble. Ici se côtoient 200 000 habitants aux 90 nationalités différentes. On y trouve la plus grande communauté juive d’Europe, une importante communauté musulmane, une communauté malienne et, plus récemment, des habitants venus d’autres pays d’Afrique noire et des Asiatiques.
L’attractivité culturelle, le charme de l’arrondissement y sont si forts, qu’une tranche de la population, plus aisée, s’y est installée aux côtés d’une population ouvrière plus modeste.
" Pour que les quartiers appartiennent à la ville. "
Jean Luc Kaneb, membre de la Maison des potes de Strasbourg.
Comment Strasbourg a désenclavé ses quartiers ?
Depuis 2006, des travaux pour prolonger la ligne du tram ont été réalisés. Aujourd’hui, quatre quartiers en bénéficient. Mais les travaux ont été interrompus durant six mois car rien n’avait été fait en concertation avec les habitants de ces quartiers.
ADESCA : Une Afrique qui éduque nos quartiers
C’est à l’initiative d’un groupe de Togolais, venu en France pour faire leurs études, qu’est née l’Association ADESCA (Action pour le Développement de l’Éducation Socioculturelle d’Akposso). Engagés dans une démarche de partage de leurs connaissances, ils décident sous la présidence de Peter Kossi KPODZRO, de créer un pont de solidarité entre la ville de Saint Ouen (93) où ils ont élu domicile et les villages de Tomégbé-Akloa (Togo), dans la région des plateaux, d’où ils sont originaires.
La MPE de Vitrolles, l’alternative associative
L’idée d’une association a pris tout son sens avec l’appui des membres de SOS Racisme, du personnel municipal, des maisons de quartier et de la Fédération Nationale Des Maisons des Potes à laquelle notre association a toujours été affiliée.
Ses actions, fondées sur la participation active des habitants des quartiers de la commune, ont pour objectif de promouvoir l’insertion sociale, professionnelle et culturelle et de participer à la création d’une nouvelle solidarité dans les cités.
Interview : Didier Lapeyronnie « Le ghetto est à la fois une cage et un cocon… »
Tulin Sen : Dans votre dernier livre « Ghetto urbain, vous avez choisi un quartier de France pour y analyser précisément les logiques du ghetto. Comment faire pour éviter les choix imposés : se fondre dans le moule da la cité ou rester coincé entre son identité personnelle et celle assignée par le ghetto ?