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Ville et quartier
Brisons la loi du ghetto
C’est veiller à ce que les gens qui habitent un même pays s’apprécient, vivent ensemble et construisent un avenir ensemble au lieu de s’opposer les uns aux autres comme la politique de ces dernières années des précédents gouvernements les ont poussés à le faire. Il y a une cohésion nationale à reconstituer dans ce pays qui est vraiment l’enjeu essentiel pour l’avenir de notre nation et de tous ceux qui y vivent.
Redonner confiance dans le système
Assurément, nous avons besoin d’un certain nombre de dispositifs maintenant qui permettent d’en finir avec cette ségrégation sociale de notre territoire qui font que les gens ne peuvent pas se rencontrer ou habiter ensemble, qui se fait essentiellement selon leur niveau de revenu mais aussi selon leurs origines, celles de leur parents, celles de leurs grands-parents, voire d’autre facteurs.
Pour une politique du logement globale
Léon Blum disait que pour garantir la liberté aux femmes et aux hommes il faut commencer par leur garantir les conditions d’existence, c'est-à-dire un emploi, un logement et un savoir. La question du logement doit être regardée de manière globale. Il y a la question des attributions effectivement, il y a la question des conditions d’existence c'est-à-dire est-ce que les logements sont entretenus, est ce qu’il y a des réponses des bailleurs ? La sécurité de ces immeubles, la question des loyers, et du vivre-ensemble parce que la mixité sociale ne se décrète pas.
Anonymiser pour mieux habiter
L’anonymisation s’impose parce que nous sommes face à des discriminations qui sont parfois directes. Tout doit être fait pour les empêcher, c’est une évidence. Ceux qui les pratiquent de manière indirecte le font parfois avec le sentiment de protéger les personnes elles-mêmes. Sans doute c’est une erreur. Si on clarifie, si on met de la transparence dans les dispositifs d’attribution de logements, on assainit considérablement le processus.
Le changement maintenant !
Mais dans ces territoires-là, il y a quand même des forces associatives qui, souvent sans l’aide de l’Etat, réussissent à organiser de l’action sociale, de l’action culturelle, des actions de solidarité. Et durant ces dernières années, ces forces associatives ont eu en plus à batailler contre une idéologie sécuritaire, xénophobe qui avait poussé un certain nombre des habitants des quartiers dans des replis identitaires, communautaires, et dans des postures de conflit avec la République.