Djemila
Benhabib, née en 1972, a grandi à Oran dans une famille de
scientifiques engagés. En 1994, sous la menace des islamistes, elle
fuit l’Algérie avec sa famille pour rejoindre la France. Depuis
1997, elle vit au Québec où elle s’implique dans les luttes
féministes.
Sarah
Ben : Votre confrontation très personnelle avec l’islamisme, en
Algérie, explique-t-elle votre engagement féministe actuel ?